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Kieser 19 juin 2008 13:09

@la taverne

Vous dites : "lorsqu’il y a eu acte de pénétration -sous quelque forme que ce soit- la qualification de viol est incontournable. "

Précisément une part de mon article porte sur ce problème... Les traces constastées par un médecin légistes font foi... à condition que l’on intervienne le plus rapidement possible. Ce qui n’est pas toujours le cas. Je cite l’exemple de cette petite fille de 6 ans mais j’en ai d’autres, plein du même genre...

Vous ajoutez : Sur la culpabilsation de la victime mineure et la remarque que vous exprimez sur une certaine dissuasion à recourir à la justice, je me permets de rappeler que la loi prolonge au-delà de la majorité le délai pour porter plainte. Le législateur a bien manifesté par ce texte la volonté d’encourager la saisine au pénal. "

Bien sûr il existe un vaste appareillage juridique, dont la loi de prescription qui ne résoud rien, car faut-il aussi former les personnels et leur donner les moyens d’intervenir. 20 ans voire plus après les faits, que reste-t-il ? La parole d’une victime dont la mémoire revient peu à peu, au fur et à mesure que sa vie se construit et un prédateur, parole contre parole... Et là commencent les problèmes pour la victime.

Dan avait produit un article ici même sur le sujet en souligant les insuffisances du délai de prescription. La Suisse vient d’allonger ce délai, après avoir refusé l’imprescriptibilité des crimes de viols commis sur mineurs. En France, ce délai est de 10 ou 20 ans selon que le commettant est étranger à la famille ou qu’il s’agit d’un proche.

Vous ajoutez une référence : "Pour les personnes qui ne connaissent pas bien le sujet, je recommande la série US "New York unité spéciale" qui donne un bon aperçu des problématiques de la question." Je prolongerai votre propos en ajoutant que cela peut donner un aperçu du problème vu côté Ouest de l’Atlantique, à l’Est, nous avons 20 ans de retard dans la prise de conscience. Il n’existe pas, en Europe, d’Unité spéciale pour les vicitmes... On peut rêver !

Je rappelle le principal de mon propos : le décalage entre la théorie et la pratique de terrain ; la magnificience des projets, des intentions politiques, des lois votées les unes après les autres contre un quotidien plutôt écoeurant...

Cordialement


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