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Marsu 10 juillet 2008 15:36

Bonjour,

Il n’était point dans mon intention de sous-entendre que les chercheurs de la fonction publique étaient des fainéants ou que les gens s’y dirige pour des questions de "facilité". Il y a de tout partout. Chacun son lot de... je sais pas trop quoi d’ailleurs...

J’avais compris de par votre article que la France formait plus de Docteur qu’elle ne pouvait en absorber. C’est vrai, mais pour moi les docteurs n’ont pas vocation unique à travailler dans la fonction publique. Ce n’est pas parce qu’ils sont formés au sein de celle-ci qu’ils doivent rester dans son giron.

Il est vrai que la formation d’ingénieur "à la française" (qui, je pense qu’il est important de le rappeler, est unique en son genre dans le monde...) est priviligiée par de nombreuses industries et entreprises françaises. Cela est dû, entre autre, à la deconnexion certaine et marquée entre les études universitaires, les thèses et le monde (la réalité ?) industrielle. Je pense que c’est notamment cela qui les effrayent.
La notion de corporatisme, d’excellence et de réseau, qui au demeurant existe partout, est aussi un frein à l’embauche des docteurs dans nombre d’industrie. Mis à part l’industrie pharmaceutique, dans laquelle, l’internationalisation fait que pour faire (diriger) de la recherche, il vous faut un doctorat !

Je pense que la fuite des cerveaux est un choix réaliste et égoïste des docteurs. Mauvais salaires en France dans la fonction publique, organisation lourde et limitante, déconsidération de la part de nombreuses industries (cela se remarque au moment de la recherche d’emploi par exemple).

Bonne soirée !


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