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HELIOS HELIOS 31 juillet 2008 23:55

Liliette (et Jaja), je ne vous manquerai pas de respect au point de croire que vous n’avez pas compris mon propos.

je ne m’étendrai donc pas en une longue explication, probablement vaseuse, parce que, comme ça, sortie sur des impressions de café du commerce. D’ailleurs, certains chiffres que vous citez sont très explicites. Je me contenterai de vous exposer un point de vu qui replacera mon intervention ci-dessus dans une perspective plus « decodables »…toujours en accord avec l’article..

Si je suis d’accord avec notre président sur un point, c’est sur la valeur du travail.
Celui qui bosse a le droit de profiter de son travail. Maintenant, si notre système est perverti par de nombreuses règles ou pratiques, qu’il y ait une "classe" (je n’aime pas trop ce terme dans ce contexte) qui profite plus qu’une autre, il y aurait effectivement des corrections a faire. Mais selon l’expression, ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain. Pas question de revenir a un système égalitariste qu’on sait pertinemment inefficace et a terme suicidaire.

Je voudrais vous dire également que ce qui fait l’intelligence d’une société comme la notre c’est l’ouverture qu’elle permet dans son développement. Naturellement et dans les faits c’est une réalité, il y a eu une gestion des équilibres depuis le 19eme siècle qui malgré une certaine oscillation a préservé globalement les intérêts de tous le monde. Que ce soit les grands industriels issus de familles "historiques" ou que ce soit par le peuple et ses hommes remarquables, tout le monde a porté tant bien que mal notre société.
Il ya eu des riches et des pauvres, il y en aura toujours. Notre modèle, jusqu’a présent préservait les intérêts "républicains" de notre société.

L’ouverture sur le monde, essentiellement entamée pendant l’entre deux guerres, a permis l’émergence d’une autre classe qui s’est approprié un pouvoir bien plus redoutable puisque non limité a nos frontières. les grands financiers et les grands propriétaires des industries "internationales" on commencé leur règne et on même fini par avoir raison du système communiste, aussi bien en urss qu’en chine aujourd’hui.

Ce sont les adaptations des états a cette nouvelle classe, dans les rangs de laquelle est venu se blottir les industries de la communication et des media, qui font que nous subissons une dictature implacable d’un système économique quasiment déshumanisé. (rappel : les intérêts divergeant des fonds de pensions et de l’emploi). Les représentants de l’état sont naturellement issu de la classe dominante et la plus puissante en cela rien n’a changé.

La richesse de la population, l’écart qu’on connait actuellement entre riche et pauvre, en France ne peut pas s’analyser simplement en regardant le salaire médian. il faut prendre en compte l’effet globalisateur du nouveau système qui ravale les nations au niveau des provinces. Dans ce contexte, notre richesse, a nous, français, est plutôt bonne et même insolente si j’ose dire en regard des autres provinces qui cotisent pour la classe "internationale". par exemple, si on prends le revenu d’un nigérian plein de pétrole et le revenu d’un français, il n’y a pas photo même si vous tenter d’expliquer cette différence par les coûts.

Donc, ce que j’essaie de vous exprimer, c’est qu’avant de parler de lutte de classe, de valeurs morales etc... et de donner des exemples sur les héritages. il faut regarder comment évolue tres tres rapidement notre société et essayer d’y participer pour éviter les dérives.

Vouloir tout partager est une illusion. l’homme ne partage pas tout, il y a parmi notre diversité des scientifiques, des artistes, des intelligents, des bêtes (encore que...) des gros et des maigres...pourquoi voulez vous qu’il y ait égalité dans le revenu et dans la richesse..

 Il faut s’efforcer pour que le plus pauvre d’entre nous ne manque de rien dans ses besoins fondamentaux et l’état (*** j’y reviens) essaie de s’en charger, c’est de sa responsabilité. Je l’ai dit un peu plus haut, ce qui me semble primordial, c’est la mise en place d’un système qui donne sa chance a tous pour que ne soit pas gravé dans le marbre comme le dit Cabrel votre richesse et votre pauvreté. Cela s’appelle la non discrimination et l’égalité des chances.... mais lisez bien : dans le cadre de nos possibilités. en effet on ne va pas mettre un simple d’esprit président de la république. par contre le simple d’esprit doit pouvoir "vivre" du mieux possible grâce a la societe que nous avons développé.

L’état est la main armée de ce filet social. L’état est la pour prendre en charge ce qui est dévolu a la collectivité et qui ne peut pas, ne doit pas faire l’objet d’une appropriation. l’état agit donc pour le bien être de tous avec ses fonctions régaliennes et les autres toutes issues de la solidarité. et, dans les fait, malgré ce que l’in dit, ça progresse. J’en veux pour preuve le DOL, le droit opposable au logement qui est une avancé incroyable (quel pays l’a mis en place ?) même si son fonctionnement est chaotique et pas vraiment efficace pour le moment.

Vouloir déchoir l’état de ses prérogatives, a l’Anglos saxonne est d’une moralité douteuse, heureusement que tous les anglais et américains n’y adhérent pas. Mais après tout, leur position est défendable puisqu’il concrétise l’état de « droit divin » pour donner a certain des pouvoir et en retirer aux autres.

 

Quand on lit notre culture et notre société a travers ce prisme, je ne vois pas en quoi la propriétés privé soit néfaste, bien au contraire. Je m’efforce de présenter les choses comme elle m’apparaisse, c’est-à-dire dans une période de transitions… transitions que nous connaissons depuis longtemps avec ses accélérations et ses ralentissements. Nous faisons face aujourd’hui, avec l’expansion de notre monde a un semblant de régression sociale, a nous bien entendu de faire en sorte que cela se face dans le plus de dignité et de respect possible.

 

Je voulais également vous exprimer que dans le tableau que je viens de vous dépeindre il y a deux personnages qui me semble bien cadrer avec ce que devrait être le souhaitable dans nos systèmes sociaux. Hélas les personnages en question trimbales avec eux de sacrés casseroles qui rendent leu action principales totalement invisible et inaudible et en plus font beaucoup de mal a ceux qui voudraient améliorer encore et toujours la conditions des peuples.

Je veux parler d’un coté de Castro et sa révolution. Il a tenté de faire de Cuba une société vraiment solidaire gardant en elle des valeurs humaines importantes. Comme d’habitude d’autres s’en sont mêlés et de nombreuses erreurs ont évidement été faites. Sincèrement et en ayant rencontré, comme pour le cas suivant, des personnages de son opposition, son peuple lui garde une profonde reconnaissance. Son modèle était invivable aussi prés des USA et qui plus est l’époque qui lui a permis de tenter l’expérience ne fut pas la plus favorable.

L’autre personnage, vous m’avez vu venir, c’est Chavez. Oui je sais, avec tout ce qu’on dit sur le personnage et ses défauts… il est loin d’avoir l’envergure d’un Castro, c’est sur, mais il a en lui une profonde conviction qui le guide, même si parfois ses maladresses et les croches pieds de ses ennemis le font chuter. Ceux qui se sont rendu au Venezuela savent combien le système est social, malgré les nombreuses difficultés rencontrées. Le personnage ne restera pas dans l’histoire comme un grand homme, mais coté valeurs humaines, il est a des années lumières de certains de nos dirigeants les plus « sociaux ».

Voila, j’ai été long, légèrement hors sujet. Je ne fais surement pas l’apologie du communisme, j’essaie simplement d’analyser, de comprendre, d’agir dans le sens qui me semble le meilleurs. Je ne crois en rien a l’égalitarisme, mais je crois fortement en l’égalité.


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