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janequin 7 août 2008 22:39

A ce propos, on peut écouter la prise de parole du Professeur en biologie cellulaire Etienne de Harven.

Merci pour votre appréciation positive, Hans. Cependant, la façon dont j’appréhende le problème, si elle respecte l’utilisation d’une trithérapie raisonnée et l’application des méthodes de prévention actuellement promues, n’est pas particulièrement orthodoxe.

Quand je parle de dématérialisation du VIH, c’est parce que j’ai vraiment l’impression que de nombreux chercheurs (en 2008) font des découvertes qui lui font jouer un rôle secondaire,
Certes il présente une certaine infectiosité, qui a été démontrée in vitro au tout début de son histoire. Mais il s’agissait là de vérifier qu’il pouvait se reproduire dans les conditions particulières utilisées pour cette expérience.

Les études assez récentes indiquent sans aucun doute possible que le mécanisme réel par lequel le VIH fait disparaître les cellules immunitaires n’est pas, comme on le montre encore dans certains exposés, celui une "explosion" de la cellule infectée qui libèrerait des "VIH", mais le VIH, par un mécanisme complexe, envoie un signal qui va forcer la cellule à se suicider (apoptose : "Nos travaux antérieurs avaient montré que le virus a la capacité in vitro d’induire l’apoptose des lymphocytes T CD4+ en l’absence de toute réplication virale et activation lymphocytaire").

Or ce processus d’apoptose est un processus naturel, qui est exacerbé dans le sida. Et le virus, pour ce faire, va libérer tout ce qu’il faut pour le suicide cellulaire, et en dernier ressort, des ions peroxynitrites.
Or, ces peroxynitrites sont ces molécules simples dont je parlais plus haut.
Et justement, ces peroxynitrites apparaissent en très grande quantités dans les conditions de vie qui sont celles des personnes appartenant aux groupes dits "à risque" : drogue, surconsommation de certains médicaments, sols pauvres en sélénium comme en Afrique australe,...).

Tout se passe comme si cet apport exogène de peroxynitrites télescopait un processus naturel, qui pour moi est associé au VIH : à noter que nous avons tous dans notre sang des anticorps au VIH, mais à un taux inférieur au fameux index au dessus duquel on est déclaré séropositif.

Au mieux, pour moi, le VIH est l’arbre qui cache la forêt. La forêt des comportements dangereux (à risque) et des conditions de vie déficientes en certains composés indispensables.

Evidemment, les antirétroviraux qui marchent ont tous des propriétés chimiques qui les rendent capables de détruire ces peroxynitrites.

Bon. Vous voyez que ce n’est pas très orthodoxe, mais en tous cas cela ne cherche pas à détruire ni la thérapeutique ni les méthodes de prévention, et c’est un peu ce qu’on a reproché à Peter Duesberg, car pour lui, aucun ARV n’est bon, ce qui n’est évidemment pas le cas.


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