Bigre, Emile !
J’ai failli ne pas lire cet article parce que le titre ne m’inspirait rien !
J’en suis toute décontenancée !
Il se trouve que je viens d’accepter de prendre le "poste" de bassiste dans un groupe amateur qui se produit dans ma région...
Dois-je le déclarer aux assédics ?
Et si je me mets, en plus, à jouer bien : dois-je m’attendre à des procès verbaux pour concurrence déloyale ?
Dois-je aussi signaler mes enfants qui aiment participer à des "boeufs" ?
Et quand je sifflotte dans la rue... quels sont les risques encourrus ?
Trève de plaisanterie...
Si demain on me demande de jouer dans un festival "professionnel" pour pas un rond, je le ferai pour peu que l’organisation soit en rapport avec mon état d’esprit.
Par contre, s’il devient plus compliqué pour des organisateurs de faire jouer des groupes amateurs que des professionnels, c’est clair qu’ils ne vont plus trop se fatiguer à chercher des nouveautés : il y a les groupes "qui tournent" et qui, donc, se gèrent facilement (le prix n’est pas vraiment un problème insoluble quand on voit les tarifs de certaines manifestations !).
Mon analyse de ce projet : Les artistes doivent êtres stipendiés ! (soudoyés ?)
S’ils n’ont pas de valeur d’échange, c’est qu’ils n’existent pas pour la société. Pire : ils sont de dangereux révolutionnaires qui ne voient pas dans l’argent le but de toute vie.
L’art, oui ! mais l’art d’état !
(et quand je parle de totalitarisme, on trouve que j’éxagère...)
J’ai un avenant au projet à proposer : et si on décidait de taxer le public ? Il paierait une taxe proportionnelle au plaisir et à l’intérêt ressentis à l’écoute des amateurs qui auront joué pour lui. Il est, en effet, honteux qu’il existe encore des plaisirs gratuits à l’heure où tout se vend !