Selon Ernst Jünger, "l’épithète de « grand » n’est pas conférée par les historiens. Elle
exige d’être confirmée par l’esprit de la communauté, qui ne se laisse
pas circonvenir. Il faut que soit latente en lui une instance plus
minutieuse que l’Église, dans ses canonisations. Parmi les innombrables
princes qui ont jamais régné, à peine s’en trouverait-il une douzaine à
qui cette grandeur ait été reconnue. " Alexandre de Macédoine fut l’un d’entre eux, obsédé par la gloire et la renommée.
Alexandre, bercé par l’Iliade, se voit comme un nouvel Achille, et aspire à être chanté par les poètes