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Yohan Yohan 3 septembre 2008 20:06

Je ne fais pas partie de ces gens qui se disent solidaires avec "les sans papiers" sans réserve et souvent avec condescendance, calcul ou naïveté. A ceux là je dis, prenez-en un en pension chez vous. Chiche !

Sans papier (pour les avoir jetés), bon ! Qu’est-ce que ça donne sur le terrain ?
Bcp de pétards à retardement. 

ETAT DES LIEUX
Tout le monde ou presque peut en quelque sorte venir "travailler" en France, légalement et même de manière "illégalement légale", grâce à un système pervers : Pour avoir des papiers, il faut trouver un employeur et pour trouver un employeur, il faut des papiers, à moins de trouver un employeur qui formalise officiellement son souhait de vous embaucher nominativement. Autrement dit, un ami, une bonne âme, ou un employeur bidon. C’est clair sans l’être, un système trouble passivement entretenu par nos autorités.

Il y a des accords avec certains pays d’Afrique dont on ne connait même plus l’origine et ce droit du sol allègrement tourné par certains, le même qui a suscité l’hypothèse que les époux PITT (américains) puissent formuler une demande d’allocations à la CAF, sainte CAF, la sainte la plus populaire au Sud du Sahara.

Cette situation ubuesque a fait le lit de combines en tout genre, traffic de faux papiers, et prêt rémunéré de carte de travail réelle, travail "au noir déclaré".

Il ne peut y avoir de régularisation massive, que du cas par cas, une évidence pourtant. Il faut certes faire l’effort de régulariser sans tapage ceux qui l’ont été par leurs employeurs en quelque sorte et qui vivent chez nous depuis des années en respectant le pays d’accueil, et notamment ceux qui payent impôts et cotisations sociales, et qui auraient en fait cotisé à la retraite sans jamais en voir un jour la couleur.

A côté de cela, il y a une autre immigration de travail qui cherche à tout prix à se frayer un chemin vers l’Angleterre, même quand les associations locales se proposent de tout faire pour leur permettre de rester sur le sol français. ça interroge quand même !

Je redoute l’’immigration de misère qui vient volontiers chez nous et qui peut espérer que de survivre, en famille notamment, car les enfants constituent le meilleur sésame pour un logement et les aides sociales. 

Chaque semaine, Pte de Bagnolet , je vois la même voiture chargée à bloc qui déverse sur le trottoir des familles, limite en guenille avec leurs effets dans des sacs poubelle, des gens qui vont retrouver refuge provisoire chez des compatriotes, ou le plus souvent, ici dans un abri de fortune (sous le prériph à même le sol), là dans un campement de fortunel, des roumains je crois.
Le pIc a été atteint me semble-t-il il y a deux ans et depuis, j’ai l’impression que ça se tasse. 
En revanche, si vous sortez un au jour Station Château d’eau, vous risquez d’avoir un choc si vous ne connaissez ces Faubourgs que du temps des yé yé.

Par ailleurs, mon pote assistant social me dit qu’il se fait de moins en moins à toutes ces aides sociales déversées, presque sans condition, pour faire face à cet afflux de misère et où les enfants deviennent une rente pour des pères absents et plus que bigames.

 Chaque cas pris séparément incite à la compassion, mais on ne pourra sauver tout le monde. 
Le système est à bout de souffle, et l’immigration hors de contrôle
 


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