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En réponse à :


krolik krolik 3 septembre 2008 15:48

Le seul problème en France c’est que les nappes chaudes, qui existent bien, sont constituées d’eau salée à une basse température..

A une température supérieure à 30°C il n’y a que le Titane qui tienne encore à la corrosion.. et les métaux précieux (c’est d’ailleurs là leur définition caractéristique)

De l’eau profonde à 70°C, il faut la pomper dans de la tuyauterie titane, des pompes en titane massif, et un échangeur en titane pour pouvoir envoyer de l’eau douce dans les radiateurs des particuliers.
Et tout cela n’est pas gratuit.
D’autant qu’à chaque échangeur, fonctionnant sur une différence de température vous perdez dans le rendement thermique, y compris dans la remontée d’eau du puits, l’eau chaude chauffe le terrain lors de la remontée.
Et vous ne pouvez pas envoyer cette eau (à 60°C au niveau du sol) très loin. Comparativement il faut bien se rendre compte que sur Paris par exemple, la CPCU (chauffage urbain) qui exploite des centrales très proches de Paris (Issy les moulineaux par exemple) distribue de la vapeur au pied des immeubles, le circuit d’eau se faisant suite à un échangeur dans la cave.

Alors il y a un certain nombre d’essais qui ont été menés "grandeur nature" notamment, comme le souligne l’auteur du côté de Melun. Mais maintenant chaque fois que le système tombe en panne par corrosion, les organismes de gestion passent au chauffage gaz qui est globalement moins cher, et le nombre d’expériences se réduit chaque année.

Tout cela n’a rien à voir avec les conditions très spécifiques de l’Islande et leur débauche d’énergie à tous les coins de rue. Impressionnante débauche d’ailleurs.

@+


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