• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


olivier cabanel olivier cabanel 3 septembre 2008 15:32

a Krolik , agitateur pronucléaire notoire,
il est si facile de dénigrer notre géothermie pour mieux défendre votre cause pronucléaire,
etes vous prets a assumer les dangers de cette énergie désuete, et dangereuse ?
voici, ci dessous, un extrait d’un article paru récemment,
et j’attend vos commentaires, pour peu que vous réussissiez a les faire objectivement, ce qui serait pour moi une surprise.

Ce que l’on ne sait pas, c’est qu’en France nous avons des nappes d’eau chaude à 70° en moyenne dans chaque Région.
Cela n’interesse manifestement pas grand monde.
La nappe du Dogger, situé sous la région Parisienne, est étendue sur 15 000 km2.
Elle sert depuis 1964 à chauffer la Maison de la Radio, à Paris et assure le fonctionnement de 34 stations géothermales, dont 1310 logement HLM à Chateauroux
Cette nappe commence du coté d’Anger, passe à Paris, et finit à Metz et sa température va de 56 à 85°.
Sur les 70 exploitations lancées, il en reste une soixantaine seulement en activité, dont 41 dans la région parisienne, et 15 en Aquitaine.
Elles assurent pourtant le chauffage de 150 000 appartements, et permet une économie de 130 000 tonnes de pétrole par an, tout en évitant d’envoyer dans l’athmosphère 400 000 tonnes de CO2 tous les ans, contribuant ainsi à lutter contre le réchauffement de la planète.
Il y aurait beaucoup mieux à faire : les nappes d’eau chaude ne manquent pas dans notre pays :
dans le sud-ouest, dans la région de Toulouse, tout près de Bordeaux, dans les Bouches du Rhône,entre Lille et Amiens, dans le Massif Central, près de Lyon, dans les Dombes, en Alsace entre Strasbourg et Mulhouse.du coté de Valence, sans oublier la nappe du Dogger qui va pratiquement d’Anger à Metz, et même en Corse.
Notre pays est pour ainsi dire situé sur une énorme nappe d’eau chaude, sauf peut être la Bretagne,
Il suffit de consulter le site de l’ADEME pour s’en assurer.
http://www.notre-planete.info/actualité
les premières traces de l’utilisation de la géothermie par l’homme remontent à près de 20 000 ans.
Pour la petite histoire, dès 1330, nous avons des écrits faisant mention d’un réseau d’eau géothermale pour quelques maisons à Chaude-Aigues, dans le Cantal, réseau sur lequel le seigneur local prélevait, évidemment, une taxe !
Cette géothermie appelée « à basse énergie » est d’une telle simplicité d’accès qu’on est en droit de se demander pourquoi aucun ministre de l’environnement ne se décide à l’encourager.
Cela pourrait représenter au moins 30 millions de tonnes équivalent pétrole, soit le neuvième de nos besoins énergétiques.
Le principe est assez simple : on creuse deux puits, l’un pour extraire l’eau chaude, et l’autre pour renvoyer l’eau devenue tiède.
Il y a parfois des problèmes de corrosion à élucider, dus à la salinité de l’eau, mais souvent, chez nous, on préfère fermer le captage, plutôt que de prendre exemple sur ceux qui font çà très bien depuis des années.
Et c’est à Grenelle, là ou se sont tenues les assises de l’environnement, plus riches en promesses qu’en réalisations que fut creusé le premier puit géothermique, à 546 mètres de profondeur.
C’était en 1841, il y a 167 ans.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès