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pierce 4 septembre 2008 17:49

j’ai été utilisateur de freenet, que j’ai viré intégralement de ma machine quand je me suis rendu compte que ce réseau servait en partie à des activités moralement condamnables, notamment le trafic d’images pédophiles. Donc je suis devenu farouchement contre ce logiciel et ses semblables. J’espère que le gouvernement a les moyens techniques de percer à jour ce système et j’espère que les condamnations des utilisateurs de ces systèmes qui diffuseraient de tels images seront salées.

La seule solution au problème de la diffusion d’informations sur internet a été, est et sera toujours la licence globale et on finira par y arriver.
 
Le problème n’est pas si compliqué à comprendre : En ce qui concerne le prix d’une oeuvre, il faudrait quand même finir par se rendre compte qu’une oeuvre en elle-même n’a aucune valeur marchande si elle est destinée à un large public si vous n’êtes pas capable d’en assurer la diffusion. La situation est tout à fait différente d’une (vraie) oeuvre UNIQUE qui a une valeur intrinsèque... comme autrefois les commandes des puissants auprès des grands compositeurs auxquels ils commandaint UNE oeuvre.

Mais la vraie valeur d’une oeuvre destinée à la diffusion, c’est la diffusion, pas l’oeuvre. A tel point que la corrélation entre les bénéfices et la quantité d’argent investie pour réaliser l’oeuvre est plutôt faible (un film à gros budget peut faire un flop retentissant)

Autrefois, les marchands de vinyle et de CD apportaient cette valeur indispensable en assurant la diffusion à travers la production, le transport et la vente d’un support de l’oeuvre, sous forme de disque, de CD avec un reseau de magasin, etc...

Aujourd’hui avec internet, l’internaute peut croire qu’il paie ce transport de l’oeuvre auprès de son FAI et ne comprend pas vraiment pourquoi il devrait payer une deuxieme fois à une société de production avec laquelle il n’a aucun rapport.

Pour que le système marche il faut donc revenir à la situation ancienne et donc, la nécessaire rétribution d’une oeuvre doit se faire comme autrefois par l’intermédiaire du DIFFUSEUR. Ce qu’il y a de merveilleux avec le P2P et la licence globale, c’est que ce sont les clients qui paient la diffusion, y compris du point de vue infrastructure (1). Et les majors sont assez débiles pour refuser un système aussi rentable. Ils manquent vraiment d’imagination...

Toute autre démarche ne peut qu’installer un système cohercitif et malsain qui transforme tout individu en coupable a priori et tendra à limiter la liberté sur internet.

Ce qu’il faut interdir sur internet, c’est freenet, c’est pas le P2P.

(1) c’est tellement, vrai que je suis prêt à parier qu’en cas de licence globale, le nombre d’internautes disposés à transformer leur PC en serveur de fichier va diminuer de manière drastique :)


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