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jjwaDal marcoB12 14 septembre 2008 17:08

Très bon support de réflexion que cet article. J’avais vu aussi celui de Gül.
Je constate déjà que pour avoir "désacralisé" à peu près tout ce qui peut l’être (le vivant, le sexe,
l’étrangeté d’un monde que nous n’avons pas fait, etc...) nous avons une morale (au sens commun
du terme) qui me paraît franchement déclinante.
Nous n’avons pas le respect de la nature, pas celui de la vie (celle des animaux que nous tuons par
gourmandise, comme celle de "nos enfants" d’afrique et d’ailleurs que nous laissons crever comme
des chiens), pas celui de nos semblables (qui font la manche dans la rue et ne rencontrent que
trop rarement notre regard), pas celui des générations à venir, pas celui de nos anciens, etc...
Nous ne sommes même pas capables de tenir des registres corrects du cancer (1ère cause de mort évitable)
et de regarder ses causes en face...
Pour une civilisation "libérée" (de l’asile sans doute) nous avons bien plus de tabous privés et collectifs
que nous ne sommes capables de l’avouer...
Pour mon édification j’ai été aussi confronté (pas en personne) à la pédocriminalité à
plusieurs reprises. Le plus troublant est l’extraordinaire difficulté des victimes à révéler ce qui
s’est passé.
J’ai le souvenir d’une femme violée par son beau-père 30 à 35 ans plus tôt (dans la petite enfance), n’ayant rien dit à son mari ni à ses enfants, ni ses relations et explosant de larmes au téléphone parce que je n’avais pas les oreilles bouchées...
Quand des victimes refusent d’accuser leur bourreau pour préserver l’apparence
d’un monde factice, comment peut-on seulement quantifier le nombre de monstres impunis parmi nous ?...


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