Bonsoir,
Nous y voilà !
Enfin, le système financier implose. Le plus dur était derrière nous qu’ils disaient ?
Mais cela ne fait que commencer !
Lehman Brothers et Merill Lynch, rien que ça : des banques financières parmi les plus gros poids du système Américain. Endettés par la faillite de placements qui ne seront jamais remboursés à grande échelle. Aveuglés par la soif du profit à tout prix, du montage d’ingénieux "petits génies" permettant la titrisation, c’est à dire la "virtualisation" des sommes réellement à disposition.
La faillite PRIVEE est colossale.
Elle impactera qu’on le veuille ou non toute la planète dans les semaines à venir.
La France à l’abri ? Comme après 29 ou comme pour la Société Générale ?
Mme Lagarde indique que l’on n’a pas de soucis à se faire : raison de plus pour croire que le pire arrive !
Northern Rock, Bear Stearns, Fredie Mac et Fannie Mae, Lehman Brothers... à qui le tour ?
Le système financier mondial est fondé sur un pilier commun : le partage du risque.
Si le risque est trop grand, si même la FED et la BCE ne peuvent enrayer la chutte, alors il n’y a que 2 possibilités possible : soit tout le système tombe en domino, soit les branches pourries sont tranchées.
Cela revient à dire que si demain, au hasard Natixis Banque Populaires et le Crédit Agricole venait, en France, à sombrer à leur tour il y aurait 2 possibilités : soit tout le système tombe, soit le CA et NAtixis sont en faillite.
Autrement dit : l’Argentine n’est pas loin.
Et même si cela venait à ne pas se passer ainsi, l’impact sur les croissances ainsi que sur l’inflation sera terrible : travailler plus qu’il disait... pour alimenter les délires de ces financiers là ?
Le monde a laissé la folie de financiers lui dicter qu’un gouffre était une réussite.
Les USA sont en train de sombrer financièrement, dans une dette privée colossale adossée à une dette publique tout aussi vertigineuse.
Remettre les compteurs à zéro ?
Certains ne l’accepteront jamais.
L’ordre mondial va changer, et pour le moment, personne ne l’imagine.
Un jour, on finit toujours par passer à la caisse payer l’addition.