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suumcuique suumcuique 19 mai 2010 15:28

 

Les métiers, comme les poissons, se féminisent ou, plutôt, le secteur primaire et le secteur secondaire, traditionnellement masculins, fondent comme neige au soleil, alors que le secteur tertiaire, dans lequel la proportion de femmes ne cesse d’augmenter, atteignant des taux record dans l’éducation et dans la magistrature, connaît un essor exponentiel depuis la première guerre mondiale. Les hommes étant partis au front, les femmes furent alors amenées à « remplir les vides ».

Aussi paradoxal et ironique que cela puisse paraître, le féminisme, mouvement pacifiste s’il en est, n’aurait jamais pu se propager en France et en Europe (le cas de l’Angleterre est différent) sans la première guerre mondiale. Sans la première guerre mondiale, les femmes auraient dû attendre la prochaine (guerre) pour s‘installer sur le « marché du travail » en tant que concurrente des hommes.

Ce n’est pas tout. Un certain site plus ou moins féministe remarque à juste titre : « au milieu du XIXe siècle, la tendance est à remplacer la main d’œuvre masculine dotée d’un savoir-faire par une main d’œuvre féminine non qualifiée et donc moins onéreuse. Ce sera le début de la division du travail entre les sexes » De même, après la seconde guerre mondiale, un nouveau pas sera franchi : la tendance sera alors à remplacer la main d’œuvre occidentale par une main d’œuvre tiers-mondiste moins onéreuse. Etc.

Au XIXe siècle, dans le secteur primaire et dans le secteur secondaire, la féminisation des métiers correspond à une simplification des tâches liée à l’introduction des machines. Au XIXe siècle, dans le secteur tertiaire, la féminisation des métiers correspond à une complication (une « complexification », comme diraient les esprits compliqués imbus d’anglo-saxon) des tâches liée à l’introduction de l’ordinateur. L’enseignement, gangrené par un jargon pseudo-scientifique d’un pédantisme abyssal digne des « femmes savantes »
et par une rhétorique pseudo-ésotérique de conciergerie digne des « femmes savantes », en est un exemple typique : aucun véritable pédagogue n’a la moindre chance de réussir des concours faisant appel à des qualités aussi cérébrales et, donc, féminines que le CAPES ou l’agrégation, car ces concours sont taillés sur mesure pour des individus hyper-cérébraux : les femmes composent actuellement 90% du personnel enseignant. Même dans l’hôtellerie, dans des métiers comme celui de réceptionniste, les qualités humaines d’accueil disparaissent progressivement au profit de « compétences » en informatique et en statistiques : pas étonnant que 8 reconnaître sur 10 soient des femmes.

Dans une adaptation d’un roman de la médiéviste R. Pernoud qui se passe au temps des croisades, le personnage principal, de retour dans son fief désormais régi par des femmes, découvre, stupéfait, que, durant son absence, son fils s’est efféminé au point d’avoir des penchants homosexuels et que sa fille souffre d’un mal que, plusieurs siècles plus tard, on appellera la bovarysme.

Pour revenir directement au sujet de ce fil, sur un plan mental et spirituel, un individu de sexe masculin doté d’une solide et saine hérédité horizontale et, surtout, verticale peut résister toute sa vie aux valeurs intrinsèquement féminines de la religion des droits de l’homme et de l’égalitarisme qui sont au fondement de la société occidentale moderne. En revanche, il est peu probable que nourrisson il puisse résister aux œstrogènes et aux anti-androgènes qui se trouvent dans sa nourriture et dans le plastic dont sont faits les biberons où se trouve le lait qu’on lui donne à boire et les bouteilles où se trouve l’eau qu’on lui donne à boire. Contre ce type d’attaque biologique à son intégrité, le nourrisson est sans défense, de même que, durant les 9 mois qu’il aura passés dans le ventre de sa mère, il aura été sans défense contre les aliments bourrés d’œstrogènes et d’anti- androgènes que celle-ci aura absorbés. Et, puisque l’eau du robinet est tout aussi contaminée, il n’y a plus d’issue.


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