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En réponse à :


wesson wesson 2 octobre 2008 11:03

@Roland Verhille,

bonjour Monsieur Verhille,


"Mais au moins pour la France, je l’ai aussi expliqué ici sur AV, ce qui m’a valu une brassée de quolibets, celui qui siphonne de très loin plus que tous les autres, c’est l’état avec ses prélèvements obligatoires. Mais comme c’est l’état, ceux nombreux qui en profitent reçoivent l’appui d’innombrables masochistes pour le sanctifier."

Que l’état "siphonne" plus que tous les autres est une trivialité. Vous l’écrivez évidemment dans une acception négative, ce qui n’est pas nouveau dans le courant de votre pensée politique, que je crois être dominant.

L’état prélève (pas mal) d’impôt, il faut à mon avis plus s’en féliciter que de le déplorer. Je parle ici des impôts direct, qui sont à mon avis la fiscalité la plus juste, car ils sont progressifs en fonction de votre revenu.

Une entreprise, un actionnaire, lorsqu’il ponctionne de l’argent, va l’employer à son usage exclusif. L’état, qui n’est pas une entreprise et ne doit pas être géré comme telle, va utiliser cet argent pour le bien public.

Pour prendre un exemple parlant, si vous avez une route goudronnée qui passe devant chez vous et qui vous permet de vous rendre à peu près partout, c’est parce que l’état l’as mis devant votre porte à l’aide des impôts de tous ...

De plus, lorsque on regarde un peu l’histoire récente, dans les années 1970 le taux marginal d’impot était bien supérieur à maintenant (65% pour la tranche maximale, contre 40% maintenant), c’était pourtant au milieu d’une période de 30 ans de plein emploi, sans crise et avec 5% de croissance l’an. Et je ne suis pas certain que pendant cette période les capitalistes vivaient si mal que cela...


Pour en revenir au sujet de la crise, son facteur primaire est le décrochage entre la masse monétaire réelle - provenant de bien matériels ou quantifiables, et la masse monétaire virtuelle, qui ne représentent que le papier sur lequel on a inscrit la somme. Peu importe qu’il s’agisse de crédits consenti à des personnes insolvables, l’argent correspondant a été créé ex-nihilo, et tand qu’il n’est pas remboursé, il reste virtuel. C’est la convertibilité de cet argent virtuel qui est mise à mal : il y en a tellement à convertir que les institutions n’ont plus assez d’argent réel pour faire correspondre à tout l’argent virtuel qu’elles ont créée.

Ce qui permet de comprendre de suite les enjeux : soit on annule l’argent virtuel - en laissant les établissement financiers se casser la figure - soit on fabrique plus d’argent réel, ce qui de fait diminue d’autant sa valeur.



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