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En réponse à :


jean-charles 13 octobre 2008 07:41

Bonjour

"Je sais très bien qu’un primer est un ARN et non une protéine. Cependant, vous ne comprenez rien à la véritable science qu’est la chimie, et vous devriez plutôt suivre les conseils des chimistes plutôt que de simplement utiliser les outils qu’ils mettent gracieusement à votre disposition. "

* Et j’espere que vous ne pensez que vous savez tout de la biologie parce que vous êtes chimiste... je reconnais déjà des lacunes dans mon domaine et je n’aurais jamais cette pretention dans une spécialité qui n’est pas la mienne. Vous devriez probablement faire de même par humilité. Par ailleurs comme les biologistes savent ce qu’ils doivent à la chimie, mes professeurs de Fac m’ont donné l’opportunité d’avoir une solide formation en chimie (ce qui n’est pas forcément le cas des chimistes en biologie).

’Certes, et je ne nie absolument pas l’efficacité de ce traitement, mais le primer utilisé pour la RTPCR, s’il provient de la soupe existant dans la bande de gradient de densité 1,16, n’est-il pas tout simplement un primer obtenu par dégradation de l’ARN cellulaire ? "

* Ce que vous avez écrit là est du verbiage pseudo-scientifique et n’a aucun sens. Je le répète les techniques de RT-PCR sont spécifiques et sensibles surtout quand elles ont été automatisées dans le cadre d’une application médicale comme celle du suivi des patients atteints de SIDA.

"Au départ, les tests n’ont pas été mis au point avec les techniques modernes que vous décrivez. Le genome dont vous parlez a bien dû être décrypté avant de pouvoir être cloné."
* Nous sommes bien d’accord la dessus mais pourquoi alors baser votre argumentation sur des approches qui appartiennent maintenant à l’histoire des sciences. Bien sur qu’au debut les chercheurs comme tous les chercheurs, ont tatonnés, faconnés des outils plus ou moins efficaces. mais ce n’est plus le cas maintenant et il faut donc argumenter avec les données de notre époque.
Les tests ELISA HIV sont spécifiques et sensibles. Nier le contraire est faire preuve de mauvaise foi, que vous coyez ou non que le HIV est responsable ou non du SIDA.

"Eh bien il existe des particules ressemblant à des virus capables de faire mourir des cellules immunitaires "buddant" de cellules qui sont elles même en train de mourir par apoptose. " 

* J’ai lu l’abstract et donc il existe des microparticules qui induiraient des mécansimes d’apoptose. Pourquoi pas mais si on élargit cette observation comme vous semblez le faire, toutes les infections virales devraient passer par ce genre de mécansime ? Donc tous les symptomes associés à des maladies virales devraient être identiques... Votre argument n’est pas assez specifique. Les microparticules que vous citez ne sont pas spécifiques du virus HIV mais de tous les virus suite à leurs sécrétions par les cellules (je suppose que vous faites référence par analogie aux enveloppes virales).
Ce n’est pas parce que ces auteurs montrent un mécanisme au demeurant intéressant que celui-ci peut être abusivement généraliser au VIH par une analogie plus que rapide.

bien cordialement

jean-charles






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