En périodes de grande difficulté, ona tendance à se radicaliser. Ceux qui ont le pouvoir, au lieu de simplement prendre tout ce qu’ils peuvent, commencent à exiger effrontement qu’on le leur facilite. Le bon peuple se lasse de cette rapine institutionnalisée et met au bout d’une pique la tête de quelques polissons.
La misere dans le monde n’est pas un fait nouveau ; ce qui l’est, c’est qu’elle ne dépend plus depuis des lustres d’autre chose que de la mauvaise volonté de ceux qui exercent le pouvoir. Un mouvement d’humeur des dépossédés serait compréhemsible. On ne comprend pas encore que les choses évoluent rapidement et qu’il faudrait, face a la crise en gestation, pour reprendre autrement les mots de Danton, que l’État soit plus sérieux si on ne veut pas que la population intervienne sérieusement.
Pierre JC Allard
http://les7duquebec.wordpress.com/2008/09/22/une-crise-de-confiance/