La liberté, soit, mais laquelle ? Liberté est un mot fourre tout employé à tout va dès qu’il s’agit de justifier quelque chose, il ne perds sa signification. Dès lors que les actes des uns nuisent a d’autres, il conviens de redéfinir ce mot "liberté", ainsi que son champ d’application.
Mais ce que Cannan écrit illustre une chose flagrante, le manque total de vision à long terme de l’économie, et du capitalisme en général. Il n’y a aucun projet de société à long ou moyen terme, absolument rien, on réagit au jour le jour, c’est une sorte de survie au quotidien, avec pour seul "projet", l’enrichissement de quelques uns à très court terme. Comme il le dit, Sarko n’a aucune idée, aucune idéologie, il agit d’instinct.
A l’opposé, il place les dogmes des idéologies, communiste par exemples, qui, si elles ont fait les preuves de leur incuries, avaient néanmoins une vision à long terme, au détriment d’une vision à court terme.
Les deux mènent dans le mur, mais dans le cas du capitalisme, on ne le vois pas venir, c’est ça qui est beau.