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Philou017 Philou017 8 novembre 2008 18:16

Péripate : vous donnez des chiffres bruts sans vous donner la peine de les mettre en perspective. Le chomage, le manque à gagner qu’il entraine en terme de cotisations sociales est une cause importante de l’accroissement de la depense publique. Responsable : le libéralisme, qui a tué l’équilibre de l’emploi.

Cela a grandement a accru la depense publique (2003) :

Dépenses de fonctionnement de l’Etat 309,0
Intérêts de la dette 47,3
Prestations sociales et remboursements de sécurité sociale 351,9
Subventions et autres transferts  89,4
Investissements et divers  52,7

Total des dépenses (milliards d’euros en 2003)  850,3
www.mgc-paris.com/IMG/File/La_depense_publique_en_France.pdf

D’autre part, si on tient compte de tous les chiffres, calculés differemment suivant les pays, l’évolution en France est loin d’être catastrophique. Mais comme d’habitude les libéraux interpretent les chiffres comme ca leur convient.
www.geoscopies.net/geoscopie/themes/t486dep.php

Aussi, la dette pese lourdement sur les dépenses publiques :

La croissance de la dette provient notamment d’une hausse des taux d’intérêt versés aux détenteurs des
titres d’Etat. Les taux d’intérêt ont été supérieurs au taux de croissance durant une longue période, ce qui a
eu pour conséquence une hausse de la dette. Cet effet a été mesuré. Dans les années 1970, 3 % des dépenses des administrations publiques étaient consacrées au paiement des intérêts contre 6 % actuellement (avec unpic à 7 % en 1996). Cette dynamique des taux d’intérêt, et l’effet « boule de neige » qu’elle a engendré, explique pour moitié la hausse de la dette depuis le début des années 90’. Rien à voir donc avec une prétendue dérive des dépenses de fonctionnement de l’Etat.


Les allegements fiscaux exigés par la politique libérale endettent aussi l’état :

D’autre part, les allègements fiscaux intervenus depuis plusieurs années compriment les recettes : le
manque à gagner qui en résulte empêche de couvrir le besoin en dépenses publiques. Ainsi, la baisse du
barème de l’impôt sur le revenu représente un coût cumulé sur la période 2000-2005 de 50 milliards
d’euros. Dans la même période, la baisse de la taxe professionnelle, compensée à hauteur de 12 milliards
d’euros en 2005 par le budget de l’Etat, a représenté un coût important pour la collectivité. De la même
manière, les nombreuses mesures fiscales dérogatoires, dont le nombre et le coût a augmenté, ont grevé les finances publiques. Globalement, l’empilement de mesures destinées à alléger l’imposition des entreprises et des ménages les plus aisés alimente les déficits et, par suite, la dette.

www.snui.fr/gen/cp/dp/dp2006/Dossierecettesdepensesdefinitif_0506.pdf

D’un coté l’état s’appauvrit et de l’autre les plus riches deviennent plus riches et plus nombreux.

Et ca va pas s’arranger avec les rachats de banques en faillite, pour compenser l’avidité financiere de nos libéraux moralisateurs.
Le libéralisme, une plaie de l’humanité ?



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