La connerie, car c’en est une et de taille, pour la défense de l’employeur est d’avoir invoqué les congés parentaux et le CIF de la plaignante pour dessiner un profil peu motivé justifiant qu’elle ait été écartée du poste convoité. On est, de facto, avec de tels arguments, dans une attitude discriminatoire aux yeux de la loi, d’où la condamnation qui a été prononcée.
L’employeur et son très maladroit avocat auraient dû s’appuyer sur le dossier personnel de la personne choisie et l’évaluation par sa hiérarchie de ses aptitudes professionnelles, relationnelles et managériales comparées à celles de sa concurrente. Rien n’oblige en effet un patron à nommer dans un poste le plus ancien et le plus diplômé des postulants, la compétence au travail n’étant, mon expérience dans le domaine des ressources humaines l’a souvent démontré, que rarement la résultante de ces seuls critères qui ne constituent tout au plus qu’une indication.
Un conseil pour l’employeur : changer le plus rapidement possible d’avocat !