Il ne faudrait pas confondre l’allégorie de "Sa majesté des mouches" ; soit des enfants, élevés dans la culture occidentale, avec ses interdits, ses tabous, et son individualisation, et brusquement plongés dans un état sauvage, sans leurs repères habituels, livrés au seuls rapports de force,
et le rousseauisme, qui fait référence à l’individu élevé dans une structure collective, en relation avec la nature, comme, puisque c’est d’actualité, les bororos, étudiés par Levi Strauss dans la forêt amazonienne.
Le rapport des enfants entre eux et à la nature n’a rien à voir, selon qu’ils aient été élevés d’une façon ou d’une autre.
"Sa majesté des mouches" ne remet en rien en cause les théories rousseauistes de l’individu ; il s’agit, déjà, d’une perversion apportée par l’éducation et la culture.