Il faut savoir malgré tout de quoi on parle. Une ouverture totale à tout les secteurs d’activité est suicidaire en raison (entre autres choses) du dumping social et fiscal pratiqué par certains pays. D’autant que les règles de cette mondialisation ne s’appliquent pas avec la même rigueur selon que vous êtes puissant ou pauvre.
On a contraint par exemple certains pays à abandonner la polyculture agricole au profit d’une monoculture, certes pourvoyeuse de dividendes en périodes de croissance, mais fortement destructrice en ces de crise (voir la dernière crise alimentaire).
Néanmoins, régler les désastres de cette (fausse) mondialisation par un protectionnisme total serait tout aussi néfaste. Dans un monde complexe, le blanc et le noir se parent de nuances et il n’est pas interdit de s’en rendre compte.
Une solution mixte (libre-échange dans certains cas, protectionnisme dans d’autres) pourrait rendre ce monde plus vivable.