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En réponse à :


morice morice 25 novembre 2008 16:19

 Peut être que sur son lit de mort il va nous dire qui a tué Jean-Claude St Aubin le 5 juillet 1964 qui sait ?


car il le sait, lui....

 Ils se retrouvent chez les barbouzes.
Tout porte à croire - aujourd’hui encore - que Jean-Claude Saint-Aubin a été victime d’un attentat monté par la sécurité militaire. L’opération avait pour cible un chef de l’OAS, Jean Meningaud, qui circulait lui aussi dans la région au volant d’une Volvo sport. En 1976, les Saint-Aubin retrouvent Meningaud, devenu avocat à Genève. Il reconnaît : « C’est moi qui étais visé. »

marrant c’est la même photo mais pas le même contenu...

En 1968, le SAC a reçu une dotation importante d’armes (de fabrication américaine, afin de brouiller les pistes) qui provenait des stocks de la Légion Etrangère. Pendant la puissante grève générale de cette année-là, de Gaulle projetait une grande rafle des délégués syndicaux, des militants communistes et d’extrême gauche, qui devaient ensuite être enfermés dans des stades, à la manière des rafles de 1942 ou encore de l’opération menée à bien, cinq ans plus tard, et avec les conséquences sanglantes que nous connaissons, par le général Pinochet au Chili.

Le 25 février 1974, quelques mois après le coup chilien, le quotidien Libération a publié un document daté du 24 mai 1968 faisant état du modus operandi de ce coup de force à Marseille. Le document comportait une liste, fournie par la DST, de noms et d’adresses de militants marseillais “à regrouper” dans le Stade de l’Huveaune et dans le Stade Vélodrome “sur ordre de Paris”. Commentant l’affaire en mars 1974, le Nouvel Observateur a déclaré que les preuves présentées “confirment que, en mai 1968, des dispositions avaient été prises par les polices officielles et parallèles pour s’emparer de certaines personnes, dans le cas où la situation aurait évolué dans un sens défavorable pour le pouvoir. À la fin de la semaine dernière, aucun service n’avait contesté l’authenticité de ce document.”

D’après les journalistes qui ont pu examiner les listes, “l’opération stades” concernait au moins 41 villes et prévoyait une première vague d’internements de 52400 personnes, soit connues pour leurs activités politiques ou syndicales, soit simplement abonnées à des revues “mal pensantes”. L’opération a été annulée à la dernière minute, par la crainte parfaitement justifiée qu’au lendemain de la grande rafle, la découverte des agissements nocturnes du régime, loin d’affaiblir la grève générale, la transforme en insurrection.


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