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En réponse à :


apami 10 décembre 2008 13:47

@le chat
vous dites "La France [...] n’a pas à receuillir toute la misère du monde !"

Tout d’abord la France/l’Europe a effectivement à supporter sa part de la misère du monde. De même qu’on applique le principe du pollueur payeur, il y a autant a appliquer le principe de l’exploiteur hebergeur. Or dans la catégorie "exploiteur" l’Europe se place bien dans le quartet de tête.

Les personnes que l’on opprime aujourd’hui en vertu de ces directives n’ont plus rien à voir avec les immigrés dont vous parlez. Grace à la politique infecte de Mr Sarkozy appliquée par son ombre Mr Hortefeux, il n’est souvent plus possible, en France, qu’un/e Français/e épouse un/e étrangèr/e en situation régulière, qui ne possederait pas un titre de séjour irrévocable. Dans la plupart des cas les fiancés, lorsqu’ils se présentent très simplement à la mairie en vue de préparer leur mariage (un droit universel) découvrent que cette démarche enclenche des mécanismes qui conduisent à se voir retirer le titre de séjour avant même la date du mariage.

On retrouve ici les regles de l’apartheïd.

Et ceci n’est qu’une toute petite partie du probleme.

En pratique la loi actuelle concernant l’immigration en France est illégale au regard de la loi européenne, en ce qu’elle contrevient au droit à la vie privée et familiale. Mais Pour ce cette illégalité prenne effet il faudra attendre un jugement de la cour européenne de justice, qui ferait suite à une plainte contre ces lois, suivie d’un jugement, d’un appel, et d’un passage en conseil d’état... Ce qui prendra des années.

Les explusions de métropoles ne sont malheureusement pas "quelques", mais surtout elles sont trafiquées pour faire du chiffre à n’importe quel prix, en particulier au mépris des droits de la personne.

Je peux comprendre qu’on explulse en trois jour un homme qui vient d’entrer en France depuis un mois et qui y recherche un emploi au black, ou même pire, mais je considère que, par exemple, supprimer le droit au séjour du père d’un enfant Français puis l’expulser simplement en raison de sa volonté de se marier est un déni de droit. Or c’est aujourd’hui le déroulement ordinaire des choses.


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