Elisabeth, votre article sur cette affaire gravissime, a parfaitement fait le tour de la question.
Je retiens de ce nouveau pavé dans la mare que le président, une fois plus, envoie au panier les propositions qui ont été faites par la commission d’enquête parlementaire après l’affaire d’Outreau.
Je me souviens aussi de ses intentions de "dépénaliser le droit des affaires" : voilà une réforme qui permettra d’ouvrir, ou non une instruction, suivant que "l’affaire" en question dérange, ou pas le Monarque ou une personne de la Cour, et qui permettra de maintenir une épée de Damoclès sur ceux qui ne seraient pas sages...
Pour ma part je vois dans cette affaire une nouvelle tentative de prise en main de la société par le pouvoir, aujourd’hui concentré dans les seules mains du président ( ses ministres n’étant que des exécutants) qui, puisqu’il à été élu par une (petite) moitié des français, se comporte comme s’il était propriétaire de tout : télévision, chemin de fer, Justice...
Le pire étant qu’il n’a pas mentionné ses intentions de réformes aujourd’hui dévoilée dans l’exercice du pouvoir, et il y a là, pour moi, tromperie sur la marchandise électorale et rupture du pacte entre l’élu et ses électeurs.
Merci encore pour votre article et bien à vous.