Il ne faut surtout pas oublier que le gouvernement actuel veut créer dans tous les services publics, et donc dans les hôpitaux publics, les conditions nécessaires à une privatisation.
Dans un premier temps on fait un état des lieux et on s’applique à ignorer les véritables causes du dysfonctionnement. Ça va mal, c’est vrai, mais ce n’est pas par manque de moyens, mais non, c’est à cause d’une mauvaise coordination, ce qui permet de proposer un remède qui ne coûte rien, voire qui permet des économies (crise oblige...). On feint donc de faire le bien (méthode de l’extrême droite, qui a souvent fait ses preuves) en prétextant des réformes qui n’auront pour effet qu’une aggravation de la situation. Et là bien sûr, ce qui va sauver la situation, à coup sûr, c’est la privatisation !
Et cela d’ailleurs souvent avec l’appui de l’usager, tout prêt à taper sur celui qui est le plus près de lui, le postier, le prof et l’instit, le docteur des urgences... Et si l’on ajoute à cela, l’application de l’adage « diviser pour mieux régner », on est sûr du succès.
Peut-être, mais songeons-y, après il sera trop tard.