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Magali 27 janvier 2009 19:35

salut Da-bor-ne-pa-nuire smiley

Daborgépadike les sociétés matriarcales étaient mieux que les patriarcales. Simplement, que dans les premières, il y avait du respect (ou plus de respect si vous préférez).

La femme est bien devenue la propriété de l’homme. Exemple : obligation de virginité au mariage, et si jamais elle tombait enceinte, c’était le déshonneur sur la famille et mariage vite bouclé même si ce n’était pas le père ! Par contre, le coq du village, "mais quel tombeur, celui-là !"
La femme ne pouvait ouvrir de compte en banque sans l’accord de son mari avant les années 50. La liberté, ça passe aussi par l’indépendance financière. Sans oublier le droit de voter. Le droit d’entrer dans certains lieux (en Angleterre, des clubs privés interdisaient encore il n’y a pas si longtemps, l’entrée aux femmes, des fois qu’elles seraient contagieuses !).
Juste pour illustrer mes propos (âmes sensibles s’abstenir), ça date des années 60... Il y a moins de 50 ans : http://forum.hardware.fr/hfr/Discussions/Societe/guide-bonne-epouse-sujet_35458_1.htm

Oui, je suis sexiste. Le problème c’est que je suis sexiste autant pour les hommes que pour les femmes ! (non je ne suis pas une hermaphrodite !) Je pose régulièrement la question : pourquoi l’homme ne prend-il pas sa place au lieu d’attendre qu’on la lui donne ? Pourquoi la femme ne laisse-t-elle pas en plan Monsieur, histoire qu’il soit quelque peu obligé de se bouger ?

Parce que ce n’est pas SIMPLE ! Trop de tempéraments différents, trop d’espoirs déçus, trop de promesses non tenues, trop vite les bras baissés, trop de peurs, trop de risques, trop fatiguant de maintenir un rythme, pas facile de se parler franchement... et cela, de la part des femmes comme des hommes. On passe notre temps à se mentir à nous-mêmes alors mentir aux autres....

L’éducation des hommes des générations précédentes a été donné en majorité par les femmes ! Quelle ironie !
Le monde n’a pas changé depuis des lustres. Les femmes de notre siècle sont quasiment obligées d’aller travailler, dit-on. Elles l’ont pourtant fait de tous temps : femme de chambre, femme de ménage, gouvernante, lavandières, femme de fermier, etc.... 
Oui, je suis entièrement d’accord avec vous : ce sont les tempéraments qui font et défont les lois. Mais ces tempéraments prennent le modèle sur celui d’un film qu’on repasse en boucle de génération en génération. Les gens, hommes et femmes ne changent pas. Ils transmettent ce qu’on leur a transmis, même de manière inconsciente. Et l’histoire se répète à l’infini jusqu’à ce qu’un évènement survienne qui bouleverse ce que certains appellent "l’ordre des choses" comme lorsque les femmes durent prendre la place des hommes dans les usines pendant la seconde guerre mondiale.

Pourquoi l’homme vit-il chez sa femme ? Parce qu’il a quitté sa mère pour une autre maman ! smiley (pas taper, je retire ce que j’ai dit, mais elle était vraiment trop facile..)
En fait, je n’ai pas de vraie réponse. Dialoguer un peu plus, une fois encore, ne pas céder parce qu’on est fatigué et que c’est la facilité, prendre des risques, assumer les conséquences des choix que l’on a fait, arrêter de chercher des responsables.... Après le "cétafote, tunavékapa,situavé....", je crois que la phrase de ma génération et qui me hérisse le plus le poil est : "ce n’est pas ma faute, je ne suis pas le responsable, ce n’est pas moi qui décide, je ne peux rien y faire, c’est comme ça...." Il n’y a finalement plus personne aux commandes parce qu’il n’y a plus personne de responsable, plus personne n’ose prendre de décision, ni chez les hommes, ni chez les femmes. Au final, l’homme ne vit pas chez sa femme, les deux partagent un logement ! smiley Les choses se font et se défont. C’est la méthode passive, celle qui va avec le "c’est comme ça" .. bleuuuuuahhhhhhhh smiley

Je pense qu’il ne faut pas changer les auteurs mais tout d’abord changer la manière de raconter l’histoire, tout simplement.Ensuite, personne n’a jamais écrit la suite de Cendrillon, une fois qu’elle eut trouvé son prince et que la porte du château s’est refermée.... C’est peut-être le moment de l’écrire, cette suite smiley

Il y a beaucoup de points à soulever dans votre réponse. Mais ils me semble que nous dévions du sujet premier qui était de savoir ce qui se cache derrière le choix d’une consommation éco-responsable.
De surcroit, ce sont des points "sensibles" pour ne pas dire explosifs qui n’ont pas leur place ici comme, pour ne pas les citer, la religion, l’argent, etc...

Et puisque je suis dans les aveux smiley : je suis maman de trois FILLES. Et croyez-moi, je pense que si j’avais eu un petit garçon, j’aurais été relativement perplexe quant à l’histoire à lui raconter. Dans histoire différente, il y a "différence"... Elle fait peur, elle isole, elle est parfois lourde à porter.

Je n’irai pas jusqu’à dire que je suis confuse, mais je suis comme vous, comme beaucoup : je pose des questions, j’avance sur un chemin parfois difficile, je me remets en cause, je remets en cause chaque décision que je prends, je cherche des réponses autres que celles qu’on nous sert pour nous rassurer et nous bercer, et je continue à espérer qu’à la page suivante du livre qu’on me raconte et que je raconte à mes enfants, une certaine histoire devenue obsolète continera à se modifier, à évoluer vers un peu plus de ...bon sens ?



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