Le journaliste italien Lorenzo Cremonesi, qui a déclaré cette semaine dans le Corriere della Sera que le nombre de morts est exagéré et que les civils de Gaza vivent sous la menace permanente du Hamas, n’était pas à Gaza pendant l’offensive israélienne. Il est arrivé après. Ses déclarations sont donc à prendre avec réserve.
Cremonesi est un journaliste qui a eu des problèmes avec le Hamas en 2005. Il a été enlevé, puis libéré à la demande de Mahmoud Habbas. C’est probablement pour cette raison qu’il a des comptes à régler avec le Hamas.
Un autre journaliste italien, Vittorio Arrigoni, était arrivé à Gaza avant l’offensive. Il est là bas depuis plus de deux mois, avec plusieurs militants du mouvement Free-Gaza, notamment deux Américaines : Caroline Butterly et Ewa Jasiewicz. Ils vivent chez l’habitant. On ne peut pas les accuser d’être sous l’influence du Hamas.
Ils ont vécu l’enfer des bombes. Leurs témoignages, publiés régulièrement par Free-Gaza, contredisent formellement les déclarations de Cremonesi.
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