Pour l’heure, je ne vois pas autant de faillites en France qu’aux États-Unis. Je ne vois pas des masses de gens jetés à la rue parce qu’ils ne peuvent plus payer les intérêts de leur logement acheté à crédit. Je ne vois pas ma monnaie mise en danger. Je ne vois pas des taux d’intérêt ramenés à zéro comme aux États-Unis. Je vois certes de l’argent du contribuable utilisé pour venir en aide au privé, mais pas plus me semble-t-il qu’aux États-Unis.
Mais je ne pense pas que tout cela doive grand chose à Sarkozy. Bien au contraire, l’article nous rappelle comment il a dans le passé défendu la dérégulation financière à l’origine de cette crise.