Au fait, La Taverne, est-ce un hasard si votre discours recoupe celui de Bernard Stiegler ?
(Mécréance et Discrédit, et autres : le prolétaire est avant tout celui qui a perdu son savoir-ire ou son savoir-faire)
"l’individu vit recroquevillé sur son temps présent, oublieux du passé et sacrifiant son projet, voire même le devenir de ses descendants (environnement, dette publique). Il subit la tyrannie de l’immédiateté et abdique sa liberté de choix et le temps qu’il est nécessaire d’accorder à ses choix essentiels.
C’est la fin du "chaque chose en son temps". L’homme moderne ne supporte plus la frustration, ses désirs doivent être satisfaits à tout instant, parce que le temps est devenu "sa" chose, déclare à Ouest-France Nicole Aubert, docteur en sciences des organisations."