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frédéric (---.---.219.110) 8 décembre 2005 12:37

L’Histoire ne s’écrit pas avec des « mémoires multiples » mais par le dépassement des points de vue et intérêts partiels, particuliers et subjectifs. De plus, le recul nécessaire démontre que la signification profonde des événements ne coincide pas nécessairement avec la conscience subjective qu’en ont les acteurs (et à plus forte raison les héritiers plus ou moins lointains des acteurs). Il en résulte que l’Histoire ne peut pas être unilatérale et servir les intérêts de tel ou tel groupe de pression circonstantiel, auquel cas elle n’est que propagande. D’où l’absurdité qu’il y a pour le législateur de prétendre dicter à l’historien sa vision des choses et la conduite à tenir. Celà concerne aussi bien l’article 4 sur les aspects positifs de la colonisation (aucun travail d’ensemble ne peut encore exister sur la question) que la loi dite Taubira (qui isole indûment un aspect de l’histoire globale de l’esclavage qui doit nécessairement inclure l’esclavage intra-africain comme l’esclavage antérieur et postérieur à la traite négrière occidentale). De fait tout se passe donc comme si tous ces appels au « devoir de mémoire » (curieuse expression) visaient autant à occulter certains aspects de la réalité historique qu’à attirer l’attention sur d’autres.


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