Aucun système n’est parfait. La "tenure track" n’est pas sans inconvénients, c’est sûr, mais s’il ne s’agissait que d’un CDD comme vous dites, il y aurait une forte désaffection car beaucoup, tant d’efforts pour rien ? Les grosses universités sont plus sélectives, mais les candidats perdants se rabattent alors sur des universités moyennes, et font tout de même. De même, on assiste aussi à beaucoup plus de mouvements migratoires entre universités, la carrière étant moins linéaires
Vous comparez aussi systèmes français et américain... j’ai parlé du système anglo-saxon, le principe de tenure-track ne se limitant pas aux USA, où le système est effectivement plus difficile à vivre, du moins dans certaines universités. On le retrouve dans d’autres pays comme le Canada, et on constante que ce principe de CDD n’est pas si vrai. D’autre part, cela évite de rester coincé toute une carrière dans une position de maître de conférence, comme cela se voit aussi régulièrement en France. Il y a aussi moins de profs déconnectés de la recherche.
Je le répète, comme écrit plus haut, le système parfait n’existe pas. Il y a du bon et du mauvais partout, mais si les universitaires américains trouvaient tant de mérite au le système français, pourquoi n’en trouve-t-on pas plus en France ? Quitte à lancer un pavé dans la marre, outre la question de la langue d’enseignement, n’y a-t-il pas un problème avec le systèmes de concours et de nominations à la française ? Enfin, au moins, nous ne parlons pas du système italien,...