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thbz 12 février 2009 23:32

Tiens, quand j’ai lu l’article tout à l’heure, le mot « satire » était orthographié « satyre » ; faute d’orthographe vite corrigée, mais plutôt bienvenue, tant les quelques pas de danse du spectateur transgressif ressemblaient à l’explosion d’un désir longtemps contenu au cours d’une bacchanale...

J’étais donc présent moi aussi samedi soir et j’ai assisté à ce happening, que vous décrivez très bien. J’ai été sensible à la peine de la chorégraphe, qui a sans doute au l’impression qu’on saccageait son travail sincère et celui de sa troupe.

Mais il faut bien reconnaître qu’en jouant comme elle le faisait avec les limites de la danse, en exerçant même une certaine ironie sur elle-même (les passages où la musique s’arrête et où les personnages, l’air penaud, regagnent le fond de la scène), elle prenait le risque que des spectateurs décident, eux aussi, de jouer avec ces limites...

Il me semble d’ailleurs que le danseur improvisé, luttant avec les non-danseurs professionnels, s’exclamait : « Je fais partie du spectacle ! » J’ai bien entendu ?

J’avoue que, jusqu’à ce que les lumières s’allument, que le spectacle s’arrête et que la chorégraphe prenne la parole sur scène, j’ai eu un doute : si tout ceci, dès les huées qu’on avait entendu auparavant, faisait partie du jeu ?



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