@Armand
Je vous accorde sans réserve que le rôle traditionalo-historique de l’Université, défendu aujourd’hui par toute une frange d’E-C formés selon les canons pré LRU, est exclusif de la dimension insertion professionelle des étudiants. Je conçois sans peine quelles peuvent être les réticences des susnommés à intégrer cette "novelté", si éloignée des pratiques universitaires ancestrales. Mais j’ai la faiblesse de considérer que tout le problème est là.
Je vous concède bien volontiers que les étudiants ont soif d’apprendre, et que toute formation supérieure a vocation à étancher cette soif. Mais je persiste à penser que ces formations doivent être conçues aussi pour assurer à leurs détenteurs une insertion professionnelle de qualité.
Dès lors, je m’insurge à la lecture des divers appels, à l’écoute de diverses interviews de représentants de la communauté enseignante qui refusent très clairement de faire ce pas en avant que me semble être l’introduction d’une once de professionalisation de l’enseignement universitaire. Conservateurs, vous avez dit conservateurs ?
je cite mes sources...
http://journaldumauss.net/spip.php?article468
http://www.radiocampusparis.org/?p=6189