Les décisions économiques engageant les états membres se prennent dans les institutions européennes, c’est à dire tout simplement hors de portée du contrôle démocratique.
Et pourtant, les 5 années de présidence Barroso ont été des années d’affaiblissement considérable de la Commission Européenne,au bénéfice du Conseil. Ce dernier étant composé, je le rappelle, des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, qui, jusqu’à preuve du contraitre, sont élus démocratiquement.
Par ailleurs il faudrait aussi se poser la question de l’absence d’alternance politique au Parlement Européen (où la droite est majoritaire de manière continue depuis la création de cette institution il y a 30 ans). Ce dernier est pourtant bien élu au suffrage universel, non ?
Reste bien sûr la question de la Banque Centrale Européenne, qui n’est soumise à aucun contrôle politique. Pour rappel lors de la présidentielle 2007, Royal s’était prononcée en faveur de l’instauration d’un tel contrôle, mais les Français ont voté pour Sarkozy (qui avait également clairement annoncé son intention de faire ratifier le traité de Lisbonne par le Parlement, élu quelque semaines après lui).
Donc je m’interroge sur cette absence de contrôle démocratique...tout cela se passe quand même avec la bénédiction des électeurs.