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hareng hareng 23 mars 2009 12:49

A partir du moment où une culture domine toutes les autres, et on le voit avec l’anglais, il n’y a pas d’ouverture, mais un écrasement.
On le voit bien avec la chanson, les programmes radio-TV, etc. : au moment où l’on nous parle de l’Europe, combien de chansons en italien, allemand, grec, finnois ou autre des 25 langues de l’UE chacun de nous a pu entendre durant l’année écoulée ?
Et ceci sans parler des autres continents. La majeure partie des films nous vient des EUA ou de la Grande-Bretagne, etc.
C’est ça, la découverte des cultures étrangères, l’ouverture ?

Il faut savoir en premier lieu à qui rapporte la dictature de l’anglais : Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualité, ces normes soient américaines ; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent.
(David Rothkopf, directeur général du cabinet de consultants Kissinger Associates,In Praise of Cultural Imperialism ? 1997).


Donc il s’agit bien de l’intérêt des EUA über alles et non du celui de l’humanité toute entière.

Le surréalisme, c’est de voir tant de gens sacrifier un temps fou, de l’argent et des efforts injustifiés pour pouvoir communiquer plutôt mal que bien quand un moyen plus adéquat, plus facile d’accès et surtout plus équitable, existe.
Le surréalisme, c’est de voir à quel point des gens, qui n’ont pas pourtant pas fréquenté des écoles parmi
les plus minables, peuvent apparaître comme frappés d’idiotie lorsqu’ils s’efforcent de parler l’anglais : ,

Il est évident que, au départ, l’anglais a au moins un atout que l’espéranto n’a pas : tout le monde croit qu’il est non seulement utile, nécessaire, indispensable, qu’il n’est point de salut sans lui, etc. Tout le monde sait qu’il existe alors que le pourcentage de personnes qui ont connaissance de l’existence de l’espéranto est peu élevé, même dans les milieux intellectuels. Ce n’est motivant d’apprendre une langue que lorsque l’on sait qu’elle peut être utile, qu’elle peut apporter bien des satisfactions, que ce n’est pas un simple passe-temps, qu’elle a un usage professionnel répandu (ce qui, il faut le reconnaître, est encore un handicap pour l’espéranto, mais ce n’est pas une situation définitive).

L’espéranto est pourtant un des meilleurs moyens de faire trouver, aux enfants, un intérêt très vif aux exercices, si souvent fastidieux, des cours de langues. Quand il abordera l’étude des langues étrangères, cet assouplissement du sens linguistique sera d’une valeur inestimable. L’espéranto se plaçant à mi-chemin entre le français et l’allemand, par exemple, ou le latin, permettra en les fractionnant de réduire considérablement les difficultés.


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