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Cordelia 20 mars 2009 14:08

Et si on regardait un peu la question posée par le pape au lieu de foncer tête baissée, comme dans un chiffon rouge ?

Le préservatif protège certainement du virus HIV, à condition d’être de bonne qualité (sinon les risques de déchirures sont importants), bien utilisé (si on l’enlève n’importe comment il y a risque de contamination, si on le réutilise idem), et aussi que les gens en aient à disposition à chaque rapport.

Il serait intéressant de savoir combien ça coûte par rapport aux revenus moyens dans les pays africains. Est-ce facile pour les habitants de s’en procurer suffisament pour se protéger à chaque fois qu’ils ont envie de faire l’amour ? Est-ce que les préservatifs disponibles sont fiables et de bonne qualité (s’il y a des normes et dates de péremption ce n’est pas pour rien) ? Est-ce que les femmes ont accès aux préservatifs féminins ?

A trop simplifier, on entretient un flou dangereux . Le préservatif seul ne suffit pas, il faut aussi informer les gens.

En soit, le préservatif n’est pas non plus un remède à l’épidémie, juste un moyen de la limiter autant que possible -quand il est bien employé.
Les nombreuses personnes déjà malades ont elles, besoin de médicaments, de soins et d’humanité.

La fidélité réciproque a beau paraître exigeante à certains, elle quand même l’avantage d’être accessible à tous et partout... C’est dans l’intérêt des deux partenaires de l’être, car celui qui prendrait des risques mettrait sa vie en jeu tout autant que celle de son partenaire (dans le cas bien sûr de couples où aucun n’est contaminé, sinon le préservatif est la meilleure option).
Et c’est l’option compatible avec la morale catholique, rien de surprenant à ce qu’un pape le rappelle.


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