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primo levi 30 mars 2009 16:29

Désolé pour l’humour cher monsieur, mais un homme de loi n’en a pas toujours...si j’ai bien compris la XVIIè Chambre vous attend...vous vérifierez.

Il n’y a aucune honte à être journaliste de terrain...quand on ne laboure pas toujours le même.
Il n’y aucune honte à être magistrat... quand on est au seul service de la justice et non prisonnier d’une pseudo raison d’état ; disons plutôt prisonnier d’intérêts particuliers.
Des échos nous sont parvenus de la "prestation" de Mme Moracchini à Versailles la semaine dernière.
Pour cette dame, l’affaire Borrel (la vie ?) semble s’être arrêtée en 2000 quand on lui a demandé de lâcher ce dossier qu’elle sous-traitait tout en maltraitant la partie civile. Le dessaisissement est un fait rare dans notre profession, et le fait que cette dame et son complice Roger Le Loire aient été écartés en 2000 démontre qu’ils ne travaillaient pas correctement, qu’ils tentaient laborieusement de faire exister une version du suicide du juge sans y parvenir, en bafouant les droits de la veuve de B.Borrel.
La reconstitution hallucinante de la mort présumée du juge Borrel à Djibouti, dont la télé a montré des extraits, résume assez bien cette instruction jusqu’en 2000. C’était ridicule et ça ne prouvait rien, sinon que se suicider à cet endroit en pleine nuit était inimaginable. Les expertises le démontreront de manière imparable plus tard, n’en déplaise à M.Lafaille et ses amis d’ici ou d’ailleurs.
Il est envisagé d’utiliser le dossier Borrel estampillé Moracchini à l’Ecole Nationale de la Magistrature pour apprendre aux futurs magistrats ce qu’il ne faut pas faire. La pédagogie à l’envers !

Mme Moracchini est donc venue à Versailles la semaine dernière raconter pendant plus d’1h comment alors qu’elle était "convaincue de l’assassinat", elle a eu une "révélation" quasi mystique en se rendant sur place à Djibouti. "C’est un endroit où on se suicide" a-t-elle osé dire, laissant pantois le tribunal. En voilà une preuve !
Car d’arguments pour étayer l’éventuel suicide, elle n’a pas ; une intuition, c’est tout.
Un récit au cours duquel elle passe très vite sur son audition de Mohamed Aloumekhani, la cible principale de M.Lafaille et de Djibouti : devant des policiers belges, elle va oser dire à ce témoin "qu’il va se mettre à dos les mafias corses et libanaises et qu’il est encore temps de revenir sur son témoignage" . (témoignage qui gênait beaucoup français et djiboutiens à propos d’un conversation tenue le 19 Octobre 1995 au sujet de la "mort du juge fouineur")...vous avez dit menace voilée ?
Il est clair que Mme Moracchini n’a pas encore digéré cette éviction de ce dossier, et le désaveu subi.
Or, depuis qu’elle et son associé Le Loire ont été écartés, l’instruction a avancé et dès 2003, l’assassinat démontré.
En reprenant des arguments obsolètes et faux, Mme Moracchini a perdu le peu de crédibilité qu’il lui restait.

En reprenant sans vérifier des infos erronées( voyez avec l’avocat de M.Aloumekhani) venant de Djibouti à propos de pseudos agressions ou de "rébellion" à Bourges(les notes de la DGSE étant directement inspirées de Djibouti), M.Lafaille devrait reconnaître qu’il s’est fait rouler (mais sans doute le sait-il déjà) ; en outre, la fréquentation de M. de Bonnecorse n’était pas une bonne idée, car "M.Afrique" de Chirac a maladroitement laissé des traces, qui jettent le discrédit sur tout le "travail" de M.Lafaille.
M.De Bonnecorse a roulé pour Djibouti dans cette affaire (plainte en cours à Paris contre lui) et il a embarqué M.Lafaille dans son "véhicule" dangereux. Il est trop tard pour pleurer sur votre sort, M.Lafaille !

Là où M.Lafaille a raison, c’est quand il narre la tentative d’attentat de 1994 contre le futur Pdt de Djibouti le célèbre IOG, qui très habilement utilisera ce "ratage" pour faire chanter nos dirigeants et devenir le champion de la France, qui pourtant le détestait...comme lui déteste la France !

Par ce prisme, on comprend mieux pourquoi Français et Djiboutiens au plus haut niveau des Etats ont tout fait pour étouffer l’affaire Borrel : ils sont complices de cet assassinat !
Et si les notes de la DGSE de 1994,1995 et 1996 ne sont pas déclassifiées, comme le souhaitent les djiboutiens, M.Lafaille et accessoirement Mme Borrel, c’est sans doute parce que cette complicité y apparaît.

On ne va pas épiloguer plus longtemps sur cette vaine tentative d’intoxication à laquelle s’est prêté Chris Lafaille ; ne le jugeons pas parce qu’il a eu ponctuellement besoin d’argent et qu’il s’est mis "au service" en oubliant qu’il était journaliste, mais sur ses articles et un livre à la fois peu convaincant et indigne.






 


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