Monsieur,
Quant on se targue de précision et d’inscription des données dans leur contexte, comme vous l’avez fait dans votre article sur Sarkozy et July, on s’applique ce principe à soi-même. Libre à vous de critiquer les sondages, ils le méritent parfois et doivent toujours être commentés avec un regard critique, mais laisser entendre dans votre introduction qu’ils se trompent toujours, en citant entre autres exemples le référendum européen, c’est d’une malhonnêteté intellectuelle absolue, puisque tous avaient annoncés, et relativement tôt, la victoire du non.
Mais je suppose que vous faîtes partie de cette catégorie qui pense qu’il vaut mieux « avoir tort avec Sartre qu’avoir raison avec Aron ».