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aetius320 28 mars 2009 16:23

"La conséquence de ce mouvement a été la perte d’emplois, et la stagnation du pourvoir d’achat des salariés. Ceci conduit à la diminution de la demande, compensée, et là interviennent les subprimes, par le crédit.

Dans le même temps, on détruisait les emplois, on augmentait la plus-value, on accumulait les richesse d’un côté et la pauvreté de l’autre, en accentuant le phénomène par le recours au crédit pour faire financer par les pauvres la croissance des riches. Il est évident que cela ne pouvait pas durer longtemps (malgré la croyance au « développement durable »)

Pour compenser cet effet, il faut en contrer non les symptômes, mais la cause. Et celle-ci est l’excès de taux de profits générés.

Il est donc impératif, si la société ne veut pas être détruite, de limiter ces taux, donc de diminuer la productivité du travail en augmentant la quantité monétaire liée aux salaires, et diminuer la part liée aux profits, qu’ils soient distribués sous forme d’action, de produits financier ou d’argent destinés aux haut management et aux grands actionnaires."

C’est bizarre, dans votre article vous pensez que la crise actuelle n’est pas une crise de surproduction mais pourtant les phénomènes et les solutions que vous expliquez dans cette situtation sont exactement les phénomènes classiques qui aboutissent à une non moins classique crise de surproduction (ou de sous-consommation ou d’insolvabilité globale, tout ça c’est la même chose) à la Marx ou à la Keynes avec la classique trop grande captation de la plus-value par une minorité qui n’investit plus son argent dans la sphère réelle mais dans le virtuel. Argent qui finit toujours par s’autodétruire dans la déflation puis dans l’inflation qui est encore la classique euthanasie des rentiers.

La seule innovation dans cette crise est, comme je l’ai expliqué ici, qu’elle aurait du commencé il y a 20 ans (quand les très intelligentes politiques ploutocratiques ont été mises en place à grande échelle. Je préfère parler de ploutocratie que de néo-libéralisme par ce que contrairement à ce que l’on croit cette idéologie n’a jamais été aplliquée comme le libéralisme ou le communisme d’ailleurs. C’est juste le processus classique de mise en coupe réglée d’une société par une infime minorité qui a toujours été aplliquée comme depuis des milliers d’années) mais qu’elle a été retardée par l’endettement.



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