Ca c’est du lynchage... Quel intérêt d’attaquer quelqu’un uniquement sur son avatar "UMP", surtout avec un article qui ne traite pas spécialement de politique ? A peu près personne ne semble vouloir discuter du sujet de l’article on dirait... Je trouve ça dommage.

Alors pour parler du fond et lancer le débat (car je pense ne pas être tout a fait d’accord avec l’auteur, mais ça n’a rien à voir avec son avatar)...

C’est vrai que l’exhibition sexuelle occidentale n’est pas forcément synonyme de "bonne santé sexuelle". Cependant le fait de parler plus librement de la sexualité est elle une mauvaise chose en soi ? Y a-t-il des psychologues parce qu’il y a plus de problèmes, ou plus simplement parce qu’on accepte d’en parler, ce qu’on ne faisait pas avant ?

Avant ce qu’on appelle la "libération sexuelle", il me semble qu’il y avait une pression sociale énorme : le mariage, etc. On ne parlait pas de sexe, ce qui signifie qu’on ne pouvait pas vraiment résoudre les problèmes (pas d’education sexuelle, des non-dits, ...). Ca devait engendrer pas mal de frustration, et aussi de la perversion. Alors aujourd’hui, le déballage sexuelle à la télévision ne signifie pas le moins du monde que l’homme (la femme) ordinaire vit bien sa sexualité, mais dans le passé, je ne suis pas certain que l’homme (la femme) ordinaire vivait une sexualité extraordinaire de manière cachée en dépit de la pression sociale. Par ailleurs l’exemple de la prostitution ne concerne que les hommes, en pratique : n’est ce pas révélateur ?

Je vois deux choses dans la libération sexuelle des années soixante : d’une part une véritable libération des moeurs. On cesse de se voiler la face, on en parle librement. C’est incontestablement une bonne chose. D’autre part, plus tard (dans les années 80), une récupération par le secteur marchand, une pornographie "marketting" obcène. C’est peut être la première chose qui a permit que la seconde voit le jour, mais je pense qu’il faut bien distinguer les deux.