Les anti-révisionnistes restent divisés entre ceux qui affirment qu’il y a abondance de preuves et d’archives (G. Wellers dans Le Monde, 29 décembre 1978 ; Pierre Vidal-Naquet, qui évoquait, dans Les Assassins de la mémoire, « un immense ensemble de preuves indestructibles » ; Éric Conan, dans L’Express, 19/25 novembre 1998) et ceux qui déplorent que les traces de ces crimes nazis manquent, aient été effacées ou pas encore publiées (L. Poliakov, dans Bréviaire de la haine, 1951, p. 171 ; A.J. Mayer (1988) ; J. Baynac (Le Nouveau quotidien, 2 et 3 septembre 1996 ; Serge Klarsfeld (VSD, 29 mai 1986) ; logiquement, un seul de ces deux groupes peut avoir raison.