Bonjour,
J’avais eu l’occasion de converser il y a quelques mois avec un ancien responsable de la SACD. Ce dernier m’avoua qu’il regrettait amèrement la tournure que prenait désormais les mesures législatives sur les droits d’auteur car pour lui en se focalisant encore plus sur la répression on allait seulement contribuer à creuser le fossé entre auteurs et public tandis que les auteurs n’allaient pas engranger substantiellement plus de bénéfices financiers après la promulgation de ce type de texte. Une vision pragmatique que je partageais hautement.
Dans la même ligne de pensée, à l’époque du DADVSI je me souviens que la SPEDIDAM s’était déclarée favorable au principe de licence globale.
Dans cette affaire, on se demande si finalement tout le monde n’est pas un peu perdant. Sauf les industries culturelles voulant pérenniser un schème économique suranné...
Cordialement