La question n’est pas de prédire ou non des catastrophes. Un des objectifs des nations unies à l’heure actuelle est ce que l’on appelle la réduction des risques de catastrophes, à savoir dresser la carte des aléas et évaluer les risques auxquels sont exposées certaines populations, afin de prendre les mesures préventives qui s’imposent. Le Japon par exemple où se produisent régulièrement des séismes a investi dans la prévention, qui comporte essentiellement deux volets : le premier qui est un système d’alerte précoce, pas toujours utile en cas de séismes, sauf s’il y a un risque de tsunami, ou de montée rapide des eaux, et le deuxième, ce sont des constructions adaptées aux aléas, résistantes aux séismes dans certaines régions, surélevées dans les zones inondables etc.
La prévention coûte cher et n’est pas très "médiatisable". Mais elle seule peut limiter le nombre des victimes.
Cela dit, si le risque dans cette région de l’Italie avait été évalué comme étant faible, il est probable qu’aucune mesure préventive n’aurait été prise. Même la vie des gens a un prix.