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Erik Gershom Turgis (---.---.130.37) 1er avril 2006 21:24

Voici donc quelques déclarations et écrits scientifiques de ce monsieur Darwin dont nombre scientifiques se réclament et qui, comme on pourra le constater n’était pas très scientifique dans ses affirmations. Ceci pour permettre de relativiser les discours anti-religieux des scientifiques qui oublient aussi que les scientifiques a force de protéger à tout prix la « Théorie » de Darwin ont alors une attitude dogmatique qui n’a rien a envier aux religieux. Je ne défends ni n’approuve l’intelligent design, de même que je ne pas pour le darwinisme qui n’explique rien. Mais entre Dieu a tout crée, et Darwin à tout expliqué il doit y avoir manière à loger beaucoup mais franchement beaucoup d’autres théories, sauf que les scientifiques font le forcing et que le Darwinisme devient une idéologie dogmatique. Ce qui suit n’est là que pour démontrer que les scientifiques s’appuient sur un homme éminemment religieux et qui plus est particulièrement raciste.

L’origine des espèces au moyen de la sélection naturelle ou la lutte pour l’existence dans la nature. Par Charles DARWIN (5ème édition française) Paris - 1873 - C. Reinwald et Cie Libraires éditeurs.

Page 202/203 Une comparaison entre l’œil et le télescope se présente tout naturellement à l’esprit. Nous savons que cet instrument a été perfectionné par les efforts continus et prolongés de l’intelligence humaine, et nous en inférons naturellement que l’œil à dû se former par un procédé analogue. Cette conclusion et peut-être présomptueuse, car avons-nous le droit de supposer que le Créateur mette en jeu des forces intelligentes analogues à celles de l’homme ? Pour comparer l’œil à un instrument optique, nous aurions à imaginer une couche épaisse d’un tissu transparent imbibé de liquides, en contact avec un nerf sensible ; à supposer ensuite que les différentes parties de cette couche soient en voie lente et continue de changement de densité, de manière à se séparer en zones d’épaisseurs et de densités différentes, inégalement distantes entre elles et changeant graduellement de forme à la surface. Nous devons supposer, en outre, qu’une force représentée par la sélection naturelle ou la survivance du plus apte, est constamment à l’affût de toute modification légère affectant les couches transparentes et conservant toutes celles qui, dans diverses circonstances, dans tous les sens et à tous les degrés, tendent à permettre la formation d’une image plus distincte. Nous devons supposer que chaque nouvel état de l’instrument se multipliera par millions pour se conserver jusqu’à ce qu’il s’en produise un meilleur qui remplace et annule les précédents. Dans les corps vivants, la variation cause les légères modifications, la génération les multiplie presque à l’infini, et la sélection naturelle trie avec une sûreté infaillible chaque amélioration. Que cette marche se continue pendant des millions d’années, et pendant chacune sur des millions d’individus, ne pouvons-nous admettre qu’un instrument optique vivant, aussi supérieure à un appareil de verre que le sont les œuvres du Créateur vis-à-vis de celles de l’homme, ait pu se former de cette manière ?

Page 512 Certains auteurs éminents paraissent être pleinement satisfaits de l’opinion que chaque espèce ait été créé d’une manière indépendante. A mon avis, il me semble que ce que nous savons des lois imposées par le Créateur à la matière, et qui lui sont inhérentes, s’accorde mieux avec l’idée que la production et l’extinction des habitants passés et présents du globe, sont des résultats secondaires, comme celles qui déterminent la naissance et la mort de l’individu. Lorsque je considère tous les êtres, non comme les objets de créations spéciales, mais comme les descendants linéaires de quelques organismes qui ont vécu longtemps avant que les premières couches du système Silurien aient été déposées., ils me paraissent ennoblis.

Page 513 N’y a-t-il pas une véritable grandeur dans cette conception de la vie ayant été avec ses puissances diverses insufflées primitivement par le Créateur dans un petit nombre de formes, dans une seule peut-être, et dont, tandis que notre planète obéissant à la loi fixe de la gravitation, continuait à tourner sur son orbite, une quantité infinie de formes admirables, parties d’un commencement des plus simples, n’ont pas cessé de se développer et se développent encore ?

La descendance de l’homme et la sélection sexuelle Par Charles DARWIN

Traduit par Edmond Barbier - 3ème éd. Française. - Préface de Carl Vogt Paris 1891 - C.Reinwald et Cie Libraires éditeurs.

Page 99 - Croyance en Dieu - Religion Rien ne prouve que l’homme ait été primitivement doué de la croyance à l’existence d’un Dieu omnipotent. Nous possédons, au contraire, des preuves nombreuses que nous ont fournies, non pas des voyageurs de passage, mais des hommes ayant longtemps vécu avec les sauvages, d’où il résulte qu’il a existé et qu’il existe encore un grand nombre de peuplades qui ne croient ni à un ni à plusieurs dieux, et qui n’ont même pas, dans leur langue, de mot pour exprimer l’idée de la divinité. Cette question est, cela va sans dire, distincte de celle d’ordre plus élevé de savoir s’il existe un Créateur maître de l’univers, question à laquelle les plus hautes intelligences de tous les temps ont répondu affirmativement. Toutefois, si nous entendons par le terme religion la croyance à des agents invisibles ou spirituels, le cas est tout différent, car cette croyance paraît être presque universelle chez les races les moins civilisés.

Page 128 Les causes principales du peu de moralité des sauvages, considérée à notre point de vue, sont, premièrement, la restriction de la sympathie à la même tribu ; secondement, l’insuffisance du raisonnement, ce qui ne leur permet pas de comprendre la portée que peuvent avoir beaucoup de vertus, surtout les vertus individuelles, sur le bien-être général de la tribu. Les sauvages, par exemple, ne peuvent se rendre compte des maux multiples qu’engendre le défaut de tempérance, de chasteté, etc. Troisièmement, un faible empire sur soi-même, cette aptitude n’ayant pas été fortifié par l’action longtemps continuée, peut-être héréditaire, de l’habitude de l’instruction et de la religion.

Page 136 La sublime croyance à un Dieu n’est pas universelle chez l’homme.

Page 143 En un mot, notre sens moral, ou notre conscience, se compose d’un sentiment essentiellement complexe, basé sur les instincts sociaux, encouragé et dirigé par l’approbation de nos semblables, réglé par la raison, par l’intérêt, et, dans des temps plus récents, par de profonds sentiments religieux, renforcés par l’instruction et par l’habitude.

Page 144 - la sélection naturelle considérée au point de vue de son action sur les nations civilisés. Chez les sauvages, les individus faibles de corps ou d’esprit sont promptement éliminés, et les survivants se font ordinairement remarquer par leur vigoureux état de santé. Quant à nous, hommes civilisés, nous faisons, au contraire, tous nos efforts pour arrêter la marche de l’élimination ; nous construisons des hôpitaux pour les idiots, les infirmes et les malades ; nous faisons des lois pour venir en aide aux indigents ; nos médecins déploient toute leur science pour prolonger autant que possible la vie de chacun. On a raison de croire que la vaccine a préservé des milliers d’individus qui, faibles de constitution, auraient succombé à la variole. Les membres débiles des sociétés civilisées peuvent donc se reproduire indéfiniment. Or, quiconque s’est occupé de la reproduction des animaux domestiques sait, à n’en pas douter, combien cette perpétuation des êtres débiles doit être nuisible à la race humaine. On est tout surpris de voir combien le manque de soins, ou même des soins mal dirigés, amènent rapidement la dégénérescence d’une race domestique ; en conséquence, à l’exception de l’homme lui-même, personne n’est assez ignorant ni assez maladroit pour permettre aux animaux débiles de reproduire.

Page 670-671 L’idée d’un Créateur universel et bienveillant de l’univers ne paraît surgir dans l’esprit de l’homme que lorsqu’il s’est élevé à un haut degré par une culture de longue durée.

Page 678 Or il me semble que nous devons reconnaître que l’homme, malgré toutes ses nobles qualités, la sympathie qu’il éprouve pour les plus grossiers de ses semblables, la bienveillance qu’il étend aux derniers des êtres vivants ; malgré l’intelligence divine qui lui a permis de pénétrer les mouvements et la constitution du système solaire, - malgré toutes ces facultés d’un ordre si éminent, - nous devons reconnaître, dis-je , que l’homme conserve encore dans son organisation corporelle le cachet indélébile de son origine inférieure


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