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pcrova 5 juin 2009 15:03

Cher Monsieur,
comme le dit un des contributeurs « Je suis étonné de voir cet article dans agora vox : sa place aurait dû être dans rue 89 en tant que droit de réponse. »

Surtout, j’aurais eu le loisir de vous répondre avant... mais c’est plus facile de « dégainer » quand l’intéressé n’est pas là...

Vous jouez votre rôle, celui du défenseur de l’hôpital entreprise et de la santé marchande, le contraire serait étonnant compte tenu de votre activité. 

Quand vous parlez économie, je parle service public. Je parle soins et qualité de prise en charge. Je parle projet d’amélioration de l’offre de soin, complémentarité, mise en commun, toutes choses que vos amis de la Clinique Berjallienne piétinent tranquillement au seul motif de prendre des « parts de marché »... après avoir crié sur tous les toits que l’hôpital était méchant dirigé par des sectaires...

Pas commerciale la clinique ? Pas encore tout à fait. et pas PSPH non plus. Attendons encore un peu, la générale de santé ou capio vont y remédier...
Championne toute catégorie des dépassements d’honoraires...

Vos références en matière de financement de l’hopital datent un peu (6 ans, ce n’est rien !), sachez que notre CH est un des rares qui soit à l’équilibre dans la région avec une activité qui progresse depuis plusieurs années. Et que, dans le même temps, la direction de la clinique dit dans un meme document que la clinique est en difficulté, et deux pages plus loin le président de la CME que l’activité explose ...

Le fond du problème, que vous ne comprenez pas ou ne voulez pas comprendre, ce n’est pas tant le fond que la forme : toutes les demandes de RDV avec la ministre ou son cabinet ont été repoussées puis annulées Jamais nous n’avons pu défendre le projet inital. Pendant ce temps le lobbying politique faisait son oeuvre.

Une décision politique pure, au détriment de toute logique de santé publique, au frais du contribuable qui plus est.

Bilan des courses, deux plateaux d’imagerie lourde à 50 mètres, avec le risque majeur de dégradation de l’offre de soins publique à court terme, tout ça avec l’argent de nos impots.

Absence de choix, dès lors que le « marché » sera « captif ».

De la bonne gestion ! Alors que Bachelot claironne partout qu’elle défend le service public, qu’il faut mieux gérer les dépenses de santé, qu’il faut regrouper les plateaux etc etc etc. 

De toute façon, cela préfigure exactement ce qui est écrit dans la loi HPST : le directeur de l’ARS, nommé par le gouvernement, qui aura la main sur toutes les activités de santé sur son secteur, aux ordres du ministre, et des directeurs, sur des sièges éjectables, qui devront appliquer les plans de licenciement et de retour à l’équilibre de leurs hôpitaux. AU moins les choses seront claires, pas besoin de faire mine d’avoir le début de débat démocratique sur la santé publique, toutes les décisions viendront « en direct » d’en haut.

Exactement ce qui se passe aujourd’hui à Bourgoin.

Vous trouvez ça très bien.

Pas moi

 


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