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Kalki Kalki 8 juin 2009 12:41

Bouddhiste nihiliste va !
N’allez pas dire que je ne vous aimes pas, il vous manques du savoir pour accepter la vie dans son intégralité, au lieu de nier la vie. La justice ne né pas du vide, et du contentement et de l’acceptation. Le zen ne retire aucunes fautes : c’est qu’on appelle du cynisme. La non-violence c’est de la soumission ou de l’acceptation de l’injustice, et de la lacheté.

Dans un monde parfait : tout rose : le bouddhisme serait viable mais nous n’y sommes pas.

De plus comme les autres religions d’avoir une structure idéologique hiérarchique : et contraire à l’esprit.

Tout ne peut pas être résolu en ne faisant RIEN : Les lettres du Mahatma Gandhi à Adolf Hitler

Le taoïsme est en passe de devenir l’idéologie hégémonique du capitalisme mondial. Une sorte de « bouddhisme occidental » se présente désormais comme le remède contre le stress de la dynamique capitaliste. Il nous permettrait de décrocher, de garder la paix intérieure et la sérénité, et fonctionnerait en réalité comme un parfait complément idéologique.

Les gens ne sont plus capables de s’adapter au rythme du progrès technologique et des bouleversements sociaux qui l’accompagnent. Les choses vont trop vite. Le recours au taoïsme ou au bouddhisme offre une issue. Au lieu de tenter de s’adapter au rythme des transformations, mieux vaut renoncer et « se laisser aller » en gardant une distance intérieure vis-à-vis de cette accélération qui ne concerne pas vraiment le noyau le plus profond de notre être…

On serait presque tenté de ressortir, pour l’occasion, le cliché marxiste sur la religion comme « opium du peuple », comme supplément imaginaire à la misère terrestre. Le « bouddhisme occidental » apparaît ainsi comme la manière la plus efficace de participer pleinement à la dynamique capitaliste tout en gardant l’apparence de la santé mentale.

La leçon critique à retenir, c’est que nous ne devons pas nous engager corps et âme dans le jeu capitaliste, mais que nous pouvons le faire… en gardant une distance intérieure. Car le capitalisme nous confronte au fait que la cause de notre asservissement n’est pas la réalité objective en tant que telle (qui n’existe pas), mais notre désir, notre avidité pour les choses matérielles et l’attachement excessif que nous leur portons. Par conséquent, ce qui nous reste à faire est de renoncer à notre désir pour adopter une attitude de paix intérieure…

Pas étonnant qu’un tel bouddhisme-taoïsme puisse fonctionner comme complément idéologique de la globalisation libérale : il nous permet d’y participer tout en gardant une distance intérieure… Capitalistes oui, mais détachés, zen…


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