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ffi ffi 15 juin 2009 14:18

Nation, étymologiquement vient du latin natio, nationis à l’origine « naissance », d’où « individus nés en même temps ou dans un même lieu ».

La nationalité est quelque chose de factuel, indépendant de notre volonté, car personne ne choisit où il naît. La nationalité ne contient en elle-même aucune valeur, ni identité, même si notre lieu de naissance, auquel chacun se sent en général attaché, transmet un héritage, modulé par la famille, héritage envers lequel chacun est susceptible ou bien de s’identifier ou bien de se défier.

Au sens politique, tout peuple a droit à une nation. C’est le « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » Onusien. C’est-à-dire qu’il est absolument légitime pour les habitants d’un lieu de gérer par eux-même leur vie dans ce lieu. Ils en sont eux-même les plus compétents. Quels habitants voudraient voir leur lieu de vie pollué ou livré à la misère ? Les grandes multinationales, elles, elles s’en moquent, elles viennent faire leur profit (Baupal, Pollutions des industries pétrolières dans le monde entier, OGM ...), peu leur importent les conséquences à terme pour la population du lieu. Cela correspond à une idéologie du pillage, ce qui ne peut plus être accepté aujourd’hui.

Tout peuple a la possibilité de vouloir coopérer avec ses voisins, s’il pense cela efficace, dans un intérêt de développement mutuel, et pour cela, chaque peuple a la liberté de remettre une partie de sa souveraineté entre les mains d’une instance collective multinationale.

Je suis bien d’accord pour dire que l’Europe n’est absolument pas un tel outil. Les peuples sont mis en concurrence entre eux, les cultures locales sont taboues, les peuples sont interdits de tous les attributs de leur souveraineté qui permettraient de développer leurs lieux de vie comme il se doit : Interdiction d’émettre des crédits publics, interdiction d’investir dans le secteur productif et de mener une politique industrielle... Dans les faits, l’Europe actuelle organise la domination de grandes structures liées aux oligarchies privées sur les décisions relatives aux lieux de vie, outrepassant le gouvernement légitime des habitants autochtones. La conséquence de cet état de fait est que les décisions politiques ne se font pas dans l’intérêt des peuples, mais dans l’intérêt d’une petite clique qui se voit toute-puissante. Cela nuit à la population dans son ensemble.

Pour sauver les peuples d’Europe, la solution est d’en finir avec l’UE, de se placer dans un système protectionniste national, de reprendre la souveraineté monétaire pour mener une politique de développement efficace en constituant un ensemble de bien commun (infrastructures publiques, services publiques, industries publiques) ce qui permettra de développer harmonieusement les lieux de vie selon les compétences, les ressources et les désirs de leurs habitants. Une fois ceci fait, un certains nombre d’accord bilatéraux seront passés avec les pays possédant des ressources que la France ne possède pas (Vénézuela, Russie, Chine, Iran, Allemagne, Afrique ...) contre échange de bien, ce qui permettra de planifier des productions à long terme.

Ce protectionnisme sera étendu à tous les pays du monde, en Afrique, en Asie, en Amérique du Sud. Ces pays retrouvant les attributs de leur souveraineté, monétaire, douanière, pourront alors se développer et sortir du néo-colonialisme larvé actuel.

En même temps, les institution Européennes seront refondées autour d’instances de coopération internationales, dans le but de faciliter les échanges économiques intra-européens (sur des biens concrets), les discussions multipartites au sein du continent (gestion des ressources communes), la constitution de biens communs continentaux (Voies navigables / ferrées, partage des compétences) et la résolution d’éventuels conflits.

Cette solution vient non pas par haine de l’autre, comme le prétendent certains par des amalgames douteux, mais pour une simple raison d’efficacité économique et politique, chose dont les partis politique feraient bien de s’enquérir plutôt que de rester tétanisés au-devant, et par conséquent complices, de l’effondrement actuel.


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