« l n’existe plus de possibilité de réindustrialisation dans la mesure où
nous nous acheminons vers un monde de production à bas coûts destiné à
des populations dont les revenus n’augmenteront plus ou très peu. »
Cette remarque est étrange de la part de quelqu’un qui veut taxer les riches. S’il y a une chose bien injuste c’est d’avoir voté toutes les lois pour qu’un importateur bénéficie de la faible couverture sociale d’un ouvrier du tiers-monde et vienne bénéficier encore du pouvoir d’achat des travailleurs européens. C’est sûrement plus scandaleux que le fait d’avoir fait fortune en France.
C’est là où l’on diverge. Je reste convaincu que la mondialisation actuelle est le fruit d’une politique délibérée de suppression des frontières. Comme toute politique on peut trés bien en changer. Avec 2.000 milliards de dettes et 50 milliards annuels de déficit commercial il est peut-être temps de frabriquer des balais et des casseroles en banlieue parisienne au lieu de les faire venir de Chine. Le commerce international n’est pas la panacée et ne remplit pas nos caisses de retraite. Laissons-le tomber. En plus il est anti-écologique.
Ceci dit, pour les femmes, c’est évidemment une mauvaise idée que d’enlever leur petite récompense pour avoir produit des actifs.