@ l’auteur
Je penche pour un nouvel excès qui chassera l’ancien. La nature a horreur du vide.
Oui, mais pas nécessairement financier ou économique : ça peut être géopolitique ou social.
Vous me direz que ce que je prévois est incompatible avec
mon autre prévision, fondamentale celle-là d’une reprise... Pas nécessairement en fait si la reprise est molle et que les taux entament une lente remontée.
Il faut voir ce que l’on appelle « reprise ». Si c’est en termes économiques, la situation n’a amha pas fini de se dégrader car nous n’avons pas déjà vu toute la cascade des effets sur l’économie réelle. Le choc de l’emploi sera par exemple maximal à la sortie des universités en septembre.
Ceci pourrait, comme pour le Japon mais à l’échelle mondiale, être une nouvelle situation durable, et il se peut que l’on ne retrouve pas de croissance avant 10 ans. Juste à temps pour le papy-boom et la grande décroissance.
Un témoin des années 1930 a dit : « à chaque fois qu’on pensait que c’était fini, on se rendait compte que ça ne faisait que commencer ».