Chaque revers, au prix de contorsions assez comiques, est reçue comme une grâce du ciel. Quand ce n’est pas le martyr médiatique ou électif, c’est la série des épreuves par lesquelles chaque désertion devient une purification. Et à chaque fois, la horde purifiée, à peine déboussolée par cette laborieuse gymnastique mentale, reprend sa marche vers le sacrifice suprême.
On comprend ce que l’humour de Cohn Bendit , d’inspiration laïque, pouvait avoir d’insupportable.